L'envie d'une rose...

arkhaam

(Pour A.R.F)

Dans la soudaine audace d'un froid matin d'été,

J'ai tremblé de désespoir aux absences ennemies,

Eperdu, indécent au son triste des songes amers,

J'ai soumis à mon âme le doux ciel de vos yeux.

J'ai aimé, sans compter, nos échanges insensés,

Dans un souffle brûlant, j'ai voulu vos soupirs,

Et de, jamais encore, n'avoir pu vous aimer,

J'ai crié, mon enfer, de ne vouloir que mourir.

J'ai souhaité, sans promesse, que vous soyez ma tombe,

J'ai craché aux espoirs de ceux qui me jugeaient,

Pardonnez mon errance, je ne sais être que votre ombre,

Et je pleure de vous perdre, de mes mots vous blesser.

Je retourne à mes nuits blanches, où je sais vous trouver,

Pour y vivre, sans pudeur, ces instants qui ne sont qu'à nous,

Déposer sur une rose mille délicats baisers,

Et murmurer à votre cœur que je n'existe que pour vous.

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