Léo te taire

Depuis plusieurs mois, Léo cavalait de représentations en représentations. Bien difficile de définir son habitacle. Pourtant ce lundi là, à 11 heures précises, c'est à son bungalow qu'il entendit frapper à sa porte. Léo accourut pensant y retrouver sa douce Laurie. Quelle surprise de tomber nez à nez sur deux hommes qui lui étaient complètement étranger.

- Léo D ? commença l'un des deux grands gaillards.

- Lui-même...

- Je vais être direct avec vous manière de faciliter les choses. Vous êtes placés à compter de cette heure sous mandat d'une Hospitalisation Psychiatrique sur Demande du Préfet. Veuillez rassembler quelques affaires et nous suivre.

- C'est une blague ? accusa Léo, interdit. Mais qu'ais-je à faire à l'asile ?

- Voici le document officiel. Le préfet a de justes raisons d'acter cette décision.

- Je m'en vais de ce pas contacter mes parents...

Partant à la recherche de son téléphone, Léo se fit apostropher :

- Vos parents vous attendent à l'hôpital. Au plus vite vous ferez, au plus vite vous aurez réponses à vos questions.

- Laissez moi au moins aller prévenir mes collègues que je m'en vais une heure ou deux.

- Vous leur téléphonerez plus tard, cela risque de durer plus longtemps qu'une heure ou deux.

Sous le choc et interloqué, mais aussi sous une drôle d'excitation d'un évènement inattendu, c'est avec hâte que Léo rassembla ses papiers d'identité et s'apprêta à suivre ces deux bonhommes. Et si c'était une mauvaise blague de ses compères qui avaient omis son anniversaire la semaine précédente et auraient voulu se rattraper par une surprise ? Drôle de surprise...

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