Équilibre de la peine

terosse

Sous sa lune éplorée que des brasiers saluent

Un paladin s'éprouve à sauver sa lumière

Qui le suit, mais ignore où elle brillait encore

Quand s'est éteint la foi qu'il a toujours voulu

Rendre belle pour nous au son de ses prières:


"Mon remord déchiré par un rictus de hyène,

Je laisserai ma joue scindée du trait pesant

Qu'une larme a creusé, honneur d'avoir osé

Incendier d'une main repue de gloire et chienne,

Ce corps de femme, noir, où le froid est luisant.


J'ai pardonné l'enfer et ses feux contemplant

Tous ces fils s'amusant au saint nom de leur Père.

Ô j'irais mourir seul après que ton linceul

Aura rejoint la terre et le calme indolent

De la foret vivace où tu dansas naguère!


Je veux que soit rendue aux arbres et aux fleurs

L'innocence incarnée par un trop digne cœur.

Aussi j'implore à Dieu, malgré ce qui m'incombe:

`Fais pousser la Beauté au dessus de sa tombe.'"

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