Les anges dépriment.
Christophe Hulé
Pour la route dit-on, et que ne dit-on pas ?
Dieu y pourvoira et le ciel est limpide.
Les anges aveugles ne s‘écrasent-ils pas sur les carreaux,
Comme la pluie dans la chanson de Bill Deraime.
Et pour aller où ?
Et pour y faire quoi ?
Les anges en pleine déprime, c'est glaçant quand même,
Même pour ceux qui n'y croient pas,
Ou qui ne croient en rien.
Le « Bon » Dieu a évacué d'une pichenette,
La misérable mouche du coche.
Quand on a l'infini et l'éternité ..
Il n'empêche …
La Révolution n'a que faire des considérations hiérarchiques,
Ici-bas ou en haut.
La Révolution ne vient jamais par hasard.
Gouverner, dit-on, c'est prévoir, mais qu'est-ce qui est prévu ?
Le Bon Dieu aura beau agiter sa tapette.
Vigilance, vigilance ...
Aucun dictateur ne peut se prévaloir de tout maîtriser.
Ceci explique cela, les massacres, l'Holocauste, enfin toutes ses saloperies …
« Misère, misère » chantait Coluche, et peu importe le spectre.
Y a t'il petite ou grande misère ?
Ceux qui ne sont pas concernés, et ne le seront jamais,
Pousseront des soupirs entre deux huîtres fraîches.
Ça ne coûte rien, ou alors pas grand-chose.
Les enfants n'aiment pas les huîtres, mais on leur apprendra à les aimer.
Mon fils tu devras tenir ton rang.
Les complots sont étouffés ici et là, comme si le terrorisme était une nouveauté.
Monsieur l'Evèque, vos curés ne sont plus à la page, et pourtant, la révolution informatique est tombée sur terre depuis des décennies.
Adressez-vous au Pape et chacun son boulot Monsieur le politique.
Qu'avez-vous fait de cette « Révolution » ?
Je me plaindrai en haut lieu.
Dieu est très occupé, je suppose que je ne vous apprends rien.