Les buissons

brunehilde

Je traine sur les ronces qui poussent sur le bithume,

je marche, j' hume l'aire de la poussière

je respire l'odeur des roses éventées de leurs épines qui m' ouvrent les veines

ouvrent les vannes, oeuvrent sans vanité pour une existence sans piété

Pieds nus sur les épines

C' est l'heure de courber l' échine

De me fracasser dans un buissons

Harrassée par tout ce qu' on m impose, ce que je cause, ce que j'ose

Et je somnanbule dans mes bulles de poisons

Et je me fais violer dans les buissons

par qui, par quoi

je ne sais pas je suis en pleine hillusions

je jouis dans mon buissons

mais quand je me reveillerai au son de la raison

je te retrouverai, la bouteille de l'humiliation encore à bout de bras, celle de mon corps la délation

Et pendant que tu dormiras défoncé jusqu' à la moelle

Je n' aurai qu' à pisser sur ton cul encore défroqué

n'entandant meme pas tes plaintes et tes rales

quand je t'enculerai avec ce que tu m ' as enfoncé

aussi profond pour la briser en un coup de pied

et le temps que tu te reveilles, le verre brisé sera déjà sous ta gorge

ton orgie de la veille tu vas la sentir passer

et peut etre qu' un jour la flicaille te retrouvera

décapité  le rectum explosé

bouteille de rhum vide et suicide

crevé comme un Kadhafi

comme un rat mort, emmaillé dans les ronces de son propre filé

c 'est une réponse

à tout les violeurs

la revolution ne se fera pas en douceur

on ne brule plus nos soutifs

on t' en fout 3 dans le pifs

(et merde pour les fautes d' AURTOGRAFFES)

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