Les buissons
brunehilde
Je traine sur les ronces qui poussent sur le bithume,
je marche, j' hume l'aire de la poussière
je respire l'odeur des roses éventées de leurs épines qui m' ouvrent les veines
ouvrent les vannes, oeuvrent sans vanité pour une existence sans piété
Pieds nus sur les épines
C' est l'heure de courber l' échine
De me fracasser dans un buissons
Harrassée par tout ce qu' on m impose, ce que je cause, ce que j'ose
Et je somnanbule dans mes bulles de poisons
Et je me fais violer dans les buissons
par qui, par quoi
je ne sais pas je suis en pleine hillusions
je jouis dans mon buissons
mais quand je me reveillerai au son de la raison
je te retrouverai, la bouteille de l'humiliation encore à bout de bras, celle de mon corps la délation
Et pendant que tu dormiras défoncé jusqu' à la moelle
Je n' aurai qu' à pisser sur ton cul encore défroqué
n'entandant meme pas tes plaintes et tes rales
quand je t'enculerai avec ce que tu m ' as enfoncé
aussi profond pour la briser en un coup de pied
et le temps que tu te reveilles, le verre brisé sera déjà sous ta gorge
ton orgie de la veille tu vas la sentir passer
et peut etre qu' un jour la flicaille te retrouvera
décapité le rectum explosé
bouteille de rhum vide et suicide
crevé comme un Kadhafi
comme un rat mort, emmaillé dans les ronces de son propre filé
c 'est une réponse
à tout les violeurs
la revolution ne se fera pas en douceur
on ne brule plus nos soutifs
on t' en fout 3 dans le pifs
(et merde pour les fautes d' AURTOGRAFFES)
Waouh brutal!! Mais mortellement bon. D'habitude les fautes mes gênent parfois mais là je me suis laissée entraînée par le sens et le fond du texte. Bravo.
· Il y a plus de 10 ans ·Mélanie Courtois
Merci
· Il y a plus de 10 ans ·brunehilde