Les comètes

compteclos

J'regarde le ciel et j'vois des milliers de comètes,

Qui voguent et s'entrêmelent au d'ssus d'ma tête,

J'aperçois les courbes fantasques de tes doigts fins,

Et du fin fond de tes pupilles je peux y percevoir la fin,


De notre amour, de nos ébats, de notre passion,

Et ton sang pourpre sur mes mains, non, je ne suis pas un assassin dépourvu de raison,

T'avais pas l'droit de me quitter pour un autre,

Tout est, depuis toujours, de ta faute,


Couteau en main, je déambule dans notre petit appartement,

Je te hais, de m'avoir oublié pour ton amant,

Ton sang coule le long de mes bras blancs,

Et je nous revois, heureux, dansant,


Dis, qu'est-ce qui a changé ?

Pourquoi tout ce sang sur notre parquet ?

Dis, reviendras-tu ?

Hanter mes nuits les soirs de pleine lune ?


Je n'suis qu'un amoureux incompris,

Un pauvre fou dans une maudite vie,

Je regrette déjà ton retour aux cieux,

Mais dis, que pouvais-je faire de mieux ?


Tu es mienne, pour toujours,

Je t'ai traité comme une princesse perchée en haut de sa tour,

Et pour toi, je finirai ma vie derrière des barreaux rouillés,

Pour que jamais je n'oublie combien je t'ai aimé.

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