Les cons.

Christophe Hulé

Les cons le sont-ils tous ? Que vous les mettiez dans des salles de fêtes, ou sur des centres style vaccination de masse, des méga centres sur la planète, pas un ne reconnaîtra avoir été contaminé.

Ne soyez pas trop sûr de vous, votre nom apparaîtra forcément sur une des millions de listes.

Comme on dit, on est toujours le con d'un autre.

Est-ce une maladie mortelle ?

Ça se saurait, et la faune, et la flore, et la planète entière en auraient eu vent.

Que les cons se le disent, on en a vu d'autres et ce depuis des siècles.

Alors me direz-vous (piqué à Ange) les cons finiront-ils au Paradis, au Purgatoire ou en Enfer ?

Ben, comme ici-bas, le nerf de la guerre etc.

Comme à l'école, AFFELNET ou Parcoursup, ou autres machins, il faudra bien trier.

Faut pas rêver non plus, les dossiers ne seront pas scrutés à la loupe, avec je ne sais quelles commissions de veille, pour mettre un peu d'humanité dans tout ça.

On sera plus ou moins intransigeant ou peu regardant.

Quand les poulaillers sont pleins, ma pauv'dame.

Mais tenez-vous bien messieurs, mesdames, voici venu le temps de l'égalité des chances, (dans l'Île aux enfants etc.). 

Casimir Président !

Les contraintes nous sont insupportables, voilà ce qui s'appelle « ruer dans les brancards ».

Qu'elles sont loin les conversations au coin du feu de Valéry, avant les crises pétrolières, et toutes celles qui ont suivi depuis, de crise en crise, enfin comme depuis des siècles en somme.

« C'est un scandââââle » disait Marchais, ça nous faisait bien marrer, mais avait-il vraiment tort ?

Je ne suis pas collectiviste, et ne confonds pas égalité et égalitarisme, chacun selon ses besoins, juste pour ne pas crever la dalle au quinze du mois, et qu'importe que le voisin se lasse du homard, caviar et compagnie.

La dignité Monsieur, voilà l'essentiel.

Que l'on vive chichement, ou comme les Stars d'Hollywood ou d'ailleurs, les Dieux du stade ou que sais-je, l'important n'est-il pas de vivre, même si on est pas franchement emballé, c'est peu dire.

Mais revenons-en à nos moutons, même si, comme moi, vous ne savez pas trop desquels il s'agit.

J'ai un peu perdu le fil de mon propos premier, enfin peu importe, déblatérer un peu, des trucs sensés ou non, c'est montrer qu'on est encore vivant, et plus ou moins vivace.

Les crabes des siècles précédents ont eu leur heure de gloire au fond du seau, bon, ça se respecte quand même, enfin pas trop longtemps, il ne faut rien exagérer.


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