Les damnés

Florence Garel

 Depuis longtemps, se dressait un mur en pierre près de la ville. Personne ne savait se qu’il y avait derrière. On entendait parfois du bruit et des cris. Aucun de ceux qui ne s’étaient aventurés près de ce mur n’en sont ressorti. Même le vent ignorait ce qu’il y avait derrière. Les pires rumeurs traînaient sur ce mur. Aussi étrange que cela pouvait paraître, même le temps n’eut aucune prise dessus. On disait que des gens étaient emmenés là et qu’il existait une grande bâtisse dans laquelle ils furent retenus prisonniers  et torturés nuit et jour. Mais personne n’était jamais allé vérifier. Les gens avaient peur. Ils regardaient vers ce mur avec crainte et souhaitaient ne jamais savoir ce qui se passait derrière. Certains juraient que dans la nuit, ils entendaient parfois les murmures des prisonniers apportés par le vent.

Un jour, un homme arriva en ville. Il disait venir de loin. Les gens n’osèrent pas s’approcher pour lui souhaiter la bienvenue. Mais cela ne sembla pas gêner le nouveau venu. Il décida de trouver la mairie tout seul et de s’y présenter. « Bonjour » ; dit-il lorsqu’il arriva. « Je m’appelle Gary Blankman. Je voudrais m’installer ici ». Le maire sembla horrifié, et devant un Gary stupéfait, il rentra sa tête dans ses épaules tels une tortue. « Désolé, monsieur » ; Répondit-il finalement, mais tous nos hôtels sont fermés ». Gary fut bien étonné par cette révélation et se demanda s’il ne devait pas éclater de rire. Pourtant le maire lui sembla être un monsieur très convenable. « Ce n’est pas grave. Je vais chercher un studio à louer ». Le maire ne répondit pas. Gary sentit qu’il n’obtiendrait rien et s’en fut après avoir saluer.

Soudain quelqu’un le prit par le bras. Gary tourna la tête et rencontra le visage grimaçant d’un vieil homme. « N’y allez pas » ; bégaya-t-il. « N’allez pas là-bas ». Gary crut qu’il était fou et se détacha de lui pour s’en aller sans lui répondre. Lorsqu’il sortit, il eut l’impression que la ville s’était transformée en une ville fantôme. Mais que se passait-il ici ? Gary décida de se débrouiller tout seul. Soudain, il se souvint qu’un de ses vieux camarades avait emménagé dans cette ville. Espérant qu’il était toujours là, Gary se rappela son nom et s’y dirigea. Ayant une assez bonne mémoire, il n’eut aucun mal à trouver le lieu d’habitation de son camarade.

Gary frappa à la porte. Un homme assez jeune et de bonne carrure ouvrit. Un grand sourire éclaira son visage. « Gary » ; s’exclama-t-il en tendant les bras. « Comment ça va ? ». Gary lui rendit son sourire. « Salut Roger » ; Répondit-il. « Ravi de te revoir ». Les deux hommes se donnèrent l’accolade. Ils se regardèrent en riant et Roger invita Gary à entrer. « Veux-tu boire quelque chose, Gary ? ». Ce dernier accepta. « Alors » ; lui demanda Roger en lui servant une tasse de café. « Qu’est-ce que tu deviens, mon vieux ? Qu’est-ce qui t’amène ici ? ». Gary but une gorgée de café. « Je viens me reposer, me changer les idée, refaire ma vie comme on dit ». En regardant Roger, il vit que ce dernier ne le croyait pas.

Roger secoua la tête. « Pourquoi pas. Si ça te fait plaisir ». Gary rit. « Figure-toi qu’il m’est arrivé quelque chose d’étrange tout à l’heure. J’étais à la mairie. Si tu avais vu le maire. C’était presque pathétique ». Il éclata de rire. Roger rit aussi mais avec moins d’entrain que son ami. « Les gens ont peur » ; dit-il. « Ils sont naïfs et crédules ». Roger haussa les épaules et préféra changer de sujet. Les deux amis continuèrent de discuter. Roger accepta d’héberger son ami. « Tu n’as qu’à dormir sur le divan.  Demain, nous aviserons et nous arriverons bien à te trouver un logement convenable. « Merci Roger ».  Le soir vint très vite sans autre évènement particulier.  Roger prépara un succulent dîner et les deux amis mangèrent de bon appétit. Ils passèrent la soirée à jouer aux cartes. Puis ils allèrent se coucher.

              Gary dormit mal cette nuit-là. Le visage du vieillard le poursuivait  sans cesse. « N’allez pas là-bas », « N’allez pas là-bas ». Il se réveilla vers quatre heures du matin. Il se leva et alla ouvrir la fenêtre. Un silence lugubre régnait au dehors. Soudain, il lui sembla entendre quelque chose. Le vent semblait murmurer. A travers l’obscurité, il vit soudain au loin quelque chose d’énorme se dresser imposant et terrifiant : Un mur. Les murmures semblaient provenir de cette direction. Pris de frayeur, il referma la fenêtre. « Qu’est-ce que c’est ? » ; se demanda-t-il à haute voix. Essayant d’oublier se qu’il venait de voir, Gary repartit se recoucher. Mais il ne retrouva pas tout de suite le sommeil. « Ce n’est qu’un mur, ce n’est qu’un mur. », se répéta-t-il. Il s’endormit quelques minutes plus tard, entendant encore les murmures qu’apportait le vent.

           Lorsqu’il se réveilla, il faisait grand jour et les rayons du soleil entraient par la fenêtre. Il se leva et alla vers la cuisine. Roger était debout et préparait le petit déjeuner. « Bonjour, Gary » ; le héla-t-il. « Tu as bien dormi ? ». Gary secoua la tête. Il lui parla des cauchemars qu’il avait fait. Mais il ne lui dit rien sur ce qu’il avait vu. « Alors qu’est-ce que tu compte faire aujourd’hui ? ». Gary avait des projets. « Je dois trouver un travail. » ; répondit Gary. Roger secoua la tête. « Tu ne trouvera pas grand-chose ici ». Gary fut surpris « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? ». Roger haussa les épaules. « On en reparlera tout à l’heure, si tu veux ». Gary approuva. Une heure plus tard, il sortait de la maison. Il décida de se promener et de faire un tour d’horizon pour se renseigner. Soudain, il vit une femme traverser en courrant qui manqua de se faire écraser.

      Gary n’hésita pas une seconde et se précipita pour l’écarter d’une voiture qui arrivait à toute vitesse. « Madame, vous allez bien ? ». Il l’aida à se relever. Elle semblait effrayée et regarda autours d’elle d’un œil hagard. Ses yeux se focalisèrent sur Gary. Elle l’attrapa par sa chemise. « Monsieur, aidez-moi. Il l’a enlevé. Ma fille, il me l’a prise. Il faut la sauver ». Ses propos étaient presque incohérents. Prenant les mains de la femme dans les siennes, il essaya tant bien que mal de la calmer. « Madame, reprenez votre sang froid. De quoi parlez-vous ? Qui a enlevé votre fille ? ». Elle le regarda comme s’il se moquait d’elle. « Vous devez être là depuis peu pour ne pas savoir. Je vous parle du mur. C’est lui qui l’a enlevé. Elle est là-bas, de l’autre coté. » Gary crut qu’elle devenait folle. La femme le prit par le poignet. « Sauvez-la ! Vous, il ne vous connaît pas ».

      Gary ne sut que répondre. Il secoua la tête. « Désolé, Madame. Mais j’ai autre chose à faire. Adressez-vous à la police. » Il se détourna La femme tomba à genoux et se traîna à ses pieds. Gary regarda autours de lui d’un air embarrassé. Des gens s’étaient arrêtés. « Elle a raison, vous devez faire quelque chose. » ; lui dit quelqu’un. « C’est vrai » ; renchérit un autre. « Vous pouvez peut-être le détruire » » ; continua une autre personne. « Vous n’avez pas le droit de refuser ! » ; lui cria un jeune homme. Il fut bientôt entouré d’une foule de gens qui semblaient attendre sa décision. « Très bien, je vais y aller ». Des cris de joie lui répondirent. Gary savait où était le mur. Il s’y dirigea d’un pas assuré. Les gens le regardèrent partir. Gary n’avait pas parcouru  quelques mètres qu’il entendit les murmures. Il frissonna. Soudain, il entendit des appels au secours.

        Sans hésiter, il se mit à courir. « Tenez bon ! » ; cria-t-il. « J’arrive ! ». Ce qu’il vit lorsqu’il arriva lui glaça le sang. Une jeune fille semblait aspirée par le mur et on ne voyait déjà plus ses jambes. Gary se précipita vers elle et l’attrapa par les mains et tira pour la ramener vers lui. Mais ses efforts s’annoncèrent vains. « Arrêtez ! » ; lui cria la jeune fille. « Sinon vous allez être aspiré, vous aussi ». Ce furent ses dernières paroles car elle disparut. Gary fut propulsé en arrière et tomba par terre. Se redressant, il regarda d’un air hébété l’endroit où la jeune fille avait disparu. « Non » ; s’écria-t-il en se relevant. Il tâta le mur comme pour trouver une porte ou un passage. Tout d’un coup, un bruit horrible lui vrilla les tympans. Il recula et tomba à genoux. Soudain, une vision d’horreur lui apparut. Il hurla. Regardant ses mains, il vit qu’elles étaient couvertes de sang. Il eut ensuite l’impression que son corps entier le démangeait. Des araignées courraient sur son corps. Il se roula par terre puis se leva et partit en courrant.

          Soudain, il trébucha et tomba par terre. Ses yeux se fermèrent. Il ne savait pas où il était. Regardant autours de lui, il vit un homme à genoux. Il était enchaîné et torse nu. Gary le regarda. Soudain, il entendit des bruits de bottes. Une forme sombre s’approcha. « Qui êtes-vous ? » ; lui demanda Gary. « Que se passe-t-il ? » L’être ne sembla pas l’entendre. Gary vit quelque chose dans sa main. Il ravala sa salive. C’était un fouet. « Qu’allez vous faire ? » ; demanda-t-il. L’être massif et sombre leva son fouet et l’abattit sur le dos de l’homme qui était à genoux. Gary sursauta. Le fouet sifflait et tombait sur le dos de l’homme qui hurlait de douleur. Gary resta ahuri, stupide, ne comprenant pas ce qui se passait. Des marques sanglantes apparaissaient sur le dos de la victime dont le corps tremblait convulsivement. Les lanières déchiraient sa peau et il était à la merci de son bourreau.

        Gary essaya dans un geste héroïque de s’interposer. Le fouet le traversa et atteignit le supplicier qui hurlait toujours. Gary se retourna et vit l’homme à genoux tomber en avant et s’effondrer. Il était mort. Gary tremblait. Il était stupéfié. Se retournant, il vit que le bourreau le regardait. Gary vit ses yeux, rouges et cruels. Soudain, il se réveilla. Hagard, il se demanda où il était. Il transpirait et tremblait. Passant sa main, sur son front, il essaya de retrouver ses esprits. Avait-il seulement rêvé ? Tout lui revint en mémoire. «  Oh, non » ; s’écria-t-il. « La jeune fille ! ». Il se releva tant bien que mal. Soudain, une douleur lui transperça la jambe et il s’aperçut qu’il s’était écorché les genoux en tombant. Il entendit quelqu’un l’appeler. Il tourna la tête et vit avec soulagement que c’était Roger.  Ce dernier accourut. « Gary, mon vieux, qu’est-ce qui t’es arrivé ? T’es dans un sale état. Qu’es-ce qui s’est passé ? ».

         Roger passa son bras autours des épaules de son ami. «  Appuie-toi contre moi. Je vais t’aider à marcher. » Gary secoua la tête. « Non, Roger. Une jeune fille est en danger, je dois aller la sauver ». Roger  sourit « C’est bien ce qu’ils m’ont dit, que tu étais parti aider une fille prisonnière du mur ». Gary prit son ami par les épaules. « Elle a été aspirée par le mur, Roger. Il faut aller à son secours, il n’y a pas une seconde à perdre ». Roger sembla réfléchir puis répondit : « Ok,  je t’accompagne ». Gary sourit. « Très bien, on y va maintenant. » Ils coururent tous les deux jusqu’au mur. « Il faut réussir à le traverser » ; dit Roger lorsqu’ils arrivèrent devant. « Pas le choix » ; répondit Gary. « Nous devons être aspirés aussi. » Roger hocha la tête. Si on court droit dessus on passera peut-être à travers » ; proposa-t-il.

Mais ils n’eurent pas à se poser la question bien longtemps car soudain, un passage s’ouvrit dans le mur. « Qu’est-ce que c’est ? » ; demanda Roger. « Viens, on y va » ; cria Gary en l’attrapant par le bras.  Les deux amis traversèrent le passage. Ils eurent l’impression de tomber dans une spirale infernale. Finalement, ils sortirent du passage. « Où sommes-nous ?  De l’autre coté du mur ? »; Demanda Gary à haute voix. « Il fait sombre ici » ; remarqua Roger. Ils avancèrent prudemment. Soudain, Roger s’arrêta.  »Gary, regarde ! Qu’est-ce que c’est ? » Une immense forteresse obscure se dressait devant eux. « Soudain, des cris leurs parvinrent. « Tu…tu crois qu’on torture des gens…là-dedans ? ». Gary ne répondit pas. Il n’était pas rassuré. « Si on entre là-dedans, on va se perdre. » Gary s’en doutait bien.

Lentement, ils marchèrent. Ils arrivèrent bientôt devant une porte immense et sombre. « Comment on entre ? Ce doit être fermé » ; chuchota Roger. Gary avança et posa sa main sur la poignée. Il s’aperçut qu’il tremblait.  La porte s’ouvrit dans un bruit sinistre qui lui glaça le sang. « On ne devrait pas faire ça » ; dit Roger. « Viens, Gary. On s’en va. » Celui-ci secoua la tête. « Non, ce serait bête d’avoir fait tout ce chemin et de ne pas entrer. Tu n’as jamais eu envie de savoir enfin ce qu’il y a derrière le mur. ? » Roger secoua la tête. « Je n’en ai plus très envie » ; répondit Roger. Gary entra et son ami le suivit bien à contre cœur. Soudain, la porte se referma. Ils sursautèrent. « Nous sommes enfermés » ; cria Roger. Gary essaya de rester calme. « Viens, avançons. » C’est ce qu’ils firent. « Houhou », appela Gary. « Il y a quelqu’un ?...Répondez ! » Soudain, un rire sinistre résonna dans la pièce et les paralysa tous les deux de terreur.

Roger fit demi-tour et courut vers la porte. « Vous ne pouvez pas vous échapper » dit une voix caverneuse. « Mais enfin ; qui êtes-vous ? ». Le rire sinistre résonna encore. « Vous tenez tant à le savoir, messieurs ? ». Gary hocha la tête. « Alors avancez ! » Une porte s’ouvrit à leur gauche. « Nous sommes venus chercher une jeune fille » ; dit Gary.  « Oui. » ; Répondit la voix. «  Elle est à moi, maintenant ». Gary et Roger se dirigèrent vers la porte. Ils arrivèrent dans une autre pièce, éclairée par d’immenses candélabres. Il y faisait froid, presque humide. « Je vous propose un petit jeu, messieurs. Si vous gagnez, je vous dirais peut-être où est la fille et comment la libérer. Si vous perdez, vous serez mes prisonniers ». « Ca suffit ! » ; Cria soudain Roger. « On n’est pas ici pour jouer ! »

Un rire lugubre fut sa seule réponse. « Je crois que nous n’avons pas le choix » ; dit Gary. Ils s’aventurèrent donc plus loin dans le château. Ils firent face à des obstacles imprévus. Bref, ils eurent tous deux la peur de leur vie. « Qu’est-ce qu’il est grand ce château », dit Roger à bout de souffle.  Gary essuya la sueur qui perlait à son front. Ils avaient bien parcouru plusieurs kilomètres déjà. Ils commençaient à être très fatigués. « Un peu de patience, messieurs », leur dit la voix.  « Le vrai spectacle commence bientôt ». Soudain, une trappe s’ouvrit sous leurs pieds et ils basculèrent dans le vide et l’obscurité.  Ils tombèrent lourdement. Roger reprit connaissance en premier et aida son ami à se relever.  Une lumière vive éclaira la pièce.

        Ce qu’ils virent les paralysa et de terreur. Un même cri s’échappa de leur gorge. Ils étaient arrivés dans une salle de torture. « Regarde ! », s’exclama Gary en tendant le doigt. « C’est elle ». La jeune fille était accrochée à deux poteaux par des cordes qui enserraient ses poignets et ses chevilles. Elle ouvrit les yeux. Les deux hommes virent qu’elle avait été battue. « Sauvez-vous ! » ; cria-t-elle, en les apercevant. « Sauvez-vous ! C’est un piège ! ». Roger sortit un couteau et commença à couper les cordes. Soudains des silhouettes surgirent derrière eux. La jeune fille hurla, Roger lâcha son couteau et Gary se retourna. Des silhouettes sombres, armées de hache et de coutelas les entouraient.  « Je crois qu’il va falloir se battre » ; dit Roger en ramassant son couteau. « Oui » ; répondit Gary déterminé à faire face à ses adversaires.

                Roger lança son couteau sur la première silhouette et l’atteignit au visage. Un gémissement lugubre résonna. Gary fonça la tête en avant et atteignit une des silhouettes au niveau du ventre. Il fut ensuite blessé au visage. Le combat dura un moment et il sembla que les deux amis eurent le dessus. Soudain, ils entendirent un cri de douleur et se retournèrent. La jeune fille avait été blessée par l’une des créatures qui venait de lui enfoncer un couteau dans la poitrine. La jeune fille s‘effondra au sol. Elle était morte.  Son sang se répandit par terre. Devant ce spectacle tragique, Gary et Roger se sentirent emplis de haine.

Tous deux étaient déterminés à se battre et à sortir vainqueurs pour la venger. Gary fut blessé au bras et à la cuisse et Roger  reçut un coup de hache sur l’épaule. Il hurla et tomba à genoux. « Roger, relève-toi !» ; hurla Gary. Roger évita le coup et tua son adversaire d’un coup de couteau.  Ils triomphèrent. Prenant le corps de la jeune fille, ils sortirent de la salle, retraversèrent tout le château et finalement, parvinrent à sortirent et à retraverser le mur. Des applaudissements les accueillirent, ils avaient gagné. Les gens de la ville firent brûler le mur. Gary et Roger furent portés en héros. Le soir, le corps de la jeune fille fut brûlé. Les femmes pleuraient, les hommes restaient silencieux. Mais la nuit fut belle et étoilée, promesse d’un jour futur heureux

Les murmures s’étaient éteints et le mur avait été détruit. La ville allait pouvoir vivre. La terreur était partie. Plus personne ne disparaîtrait jamais. Les gens seraient enfin heureux.

FIN

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