Les danseurs

Lev Hamels

Et le ballet commence

La plus douce des transes

On ne sait qui la mène


La saveur de ta bouche

Et l'ardeur de tes lèvres

Pimente notre fièvre

Pour que nos âmes se touchent


Je brûle et je frémis

De mes envolées tu exultes

À la haine nous faisons insulte

Comme elle est belle, notre chorégraphie ! 


Et tes mains sur mes hanches,

Me préparent au grand saut

Prouesse qui m'emmènera si haut

Un geste, tu me déclenches

L'arabesque finie, le calme revenu

Nos souffles encore désorientés

Souriant comme des hallucinés,

Nous jouissons sans un mot d'un bonheur pur et nu

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