Les dragons

dost

Ces dragons qui s'enroulent

Eux seuls portent médailles

Des rois et puis des reines


Et pas même la houle

N'emporte leurs écailles

Ou bien l'or dans leurs veines


Leurs entrailles embrasées

Nous avalent goulûment

Sans digérer nos cendres


Puis leurs pattes rosées

Recolorent le mouvement

Qui passera nous reprendre


A cette horloge divine

Sur laquelle nous dormons

Et voyons au dessus

Passer ces grands dragons

Qui brillent de nos rétines

Et volent tels des massues

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