Les entrailles des moines ne dansent qu'à marée basse
Gilles Agnoux
Ça te prend là, comme une envie de pisser sauf que c'est l'inverse. La ville change de tunique et les rues s'offrent à toi comme de possibles clefs veillées par d'intérim tours de guets. Le pas se fait rapide, saint guy danse au sein du slip que tu n'auras peut être pas mis, selon qui tu saute.
Le monde vient d'être plus cruel encore qu'un gosse, vu que lui sait. Le voici haletant, suant, ronflant sur ta nuque, le regard en zig que tu lui offre n'arrange rien. Les mains tendues fomentent le mot rare, toi le mot macabre.
Les intérieurs de ton corps se ravagent en soubresauts, les artères ne se présentent plus, je voici en loin de chez toi à la Katerine, mais moins dans l'espace que dans le champs. Dans le temps, entendons nous bien, tu es loin de tout. Puis on s'en fout, vu quà part lire ça tu ne lèvera qu'un poing sans savoir.
Ne reste en face qu'un écran de veille windows, c'est en automatique que la ville se défile sans penser à toi, un tapis de marche sur le sol.
Le décor passe sans toi.
Les yeux comme de l'ambre cherchent noise quand tu t'évertue à être une galère, une denrée flottante sur le styx, que je réduit mon vocabulaire pour qu'un seul atome de cette encre arrive à ton cer... Nan, tu diras que c'est beau, puis peu s'en fous. continuons.
Motivé à se lever des édredons, mais, parvenus là aucune poésie ne vient. Et la serveuse te prend un morceau de foie. T'as rien vu d'autre à offrir.
Même l'ambiance n'est plus musique.
Y'en a, pourtant, des yeux.
Y'en a des yeux,
Y'en a des mains,
Y'en a des hanches qui se balancent faute de mieux,
Une chicane en diaspora se fabrique un en-tête et les poils se meurent d'envie.
Puis soudain enfin mais pas trop tard,
voici l'arbre d'une villa bleue où ne trône nulle photo de famille, exceptées celle sous l'évier, Roberto Zucco n'est plus un livre, voici que la **** se deverse l'ADN.
Le poids d'un soir repose en lacrymal et l'héritage des moines semble moins glorieux. Il est temps d'en reprendre une.