Les Femmes (2) Pauline (biographie)

slive

Comme si de rien était.

J'étais dans un lycée professionnel, en quatrième, plus précisément appelée "4°adagio".

Ce jour-là, c'était la journée d'intégration (retarder de deux mois). La cafeteria était remplit pour l'occasion, tous les professeurs étaient réunies pour nous voir joué une pièce de théâtre. Le public semblait faussement impatient, en effet, nous étions la classe la plus difficile, il faut bien les comprendre, il leurs étaient difficiles de faire comme si ils nous appréciaient réellement.

-Tu es stressé ? »
-Non et toi ? »
-Non… Il faut qu'on aille se changer tu viens ? »
Nous nous mentions à nous même, nous étions très stressés. Surtout elle, qui était si timide, elle qui était toujours dans l'urgence de disparaitre du regard des autres et il me tardait, pour elle, qu'on en finisse. Pauline et moi tenions les premiers rôles et c'est à peine si nous connaissions nos textes. Il avait un vestiaire, préparé pour l'occasion, entrecoupé par un large drap noir pour protégé nos pudeurs. Le dit « vestiaire » avait été mis en place dans le bas fond de la cafétéria et  nous étions à l'abri des regards – surtout ceux de sa jumelle.

Nous le savions à la seconde même ou nous avions appris que nous jouerions dans une pièce, seuls, que le passage du vestiaire serait le plus difficile. Cela faisait des mois que l'attirance faisait loi entre nous, des mots, des gestes, je m'amusais parfois à remettre sa mèche en place pour avoir le plaisir de voir ses joue rougir.  Une fois rentré, je me senti troublé. Angoissé et il y avait ce grand drap noir qui me semblait être un mensonge plus qu'une évidence. Après une longue minute à le fixé, j'enlevai le drap qui nous séparait et debout, face à moi, comme si elle avait hésité à l'enlever ou qu'elle avait attendu que cela arrive, Pauline toujours habillé attendais presque stoïque. Il n'y eu aucun étonnement de sa part aucune réaction si ce n'est, qu'avec tendresse, elle se déshabilla pour laisser place à mon premier sentiment d'envie réelle, un sentiment troublant. Elle enleva son débardeur puis s'assis, s'accolant contre le mur, enleva ses chaussures  pour se relever et finir par son pantalon et tout ça sans me quitté des yeux et moi, moi, quinze ans mourrez d'envie de lui faire l'amour. Ses sous-vêtements n'étaient pas beau, voir même légèrement usés et dépareillés, ça ne l'empêchait pas de joué avec, elle sentait bon et ses yeux bleu parsemé de blanc me rendait statique. 

De son coté, il y avait une glace pour qu'elle se maquille, elle se pencha, rapprochant son visage de ce dernier. Son corps tremblé de tendresse, c'est à peine si elle arrivait à tenir debout. Malgré tout, elle tentait tout pour cambrer son corps au maximum. Je frottais mes yeux toutes les millièmes de seconde pour que mes larmes ne me gâche pas la vue. J'étais émue, heureux, au larme ! Car je la connaissais et je savais que faire ça était une preuve de confiance absolue, deux mois que nous jouions au jeu du flirte et elle décidait de me faire confiance : de confié, pour la première fois, la vue de son corps à un homme.


Alors comme une urgence, je m'approchais d'elle, les jambes tremblantes, et je l'embrassais avec violence. Maladroitement, de la pire manière qui sois et empoigné ses fesses pour la collé contre le mur et elle me rendais chaque geste, comme deux amants perdu depuis des années. Le sexe m'était encore inconnue et pour elle aussi, mais nous nous laissâmes aller, malgré tout, avec violence. Moi la masturbant avec violence et elle, aussi, me masturber de la même manière.


Nous fume coupé par notre professeur de français, qui devint plus tard l'une des femmes les plus importantes de ma vie, qui nous pria de nous dépêché. Que si on recommence elle dira tout aux autres et nous aurions un conseil de discipline.


Nous finîmes donc de nous habillé, sans un mot, dos à dos comme si notre pudeur était devenu irréprochable. Je l'aimais, sincèrement, elle fut ma plus grande dépendance. La pièce se passa sans grabuge et quand notre tour fut finit et que l'entracte arriva c'était comme si il n'y avait jamais rien eu et nous continuâmes a joués le jeu du flirte pendant tout le reste de l'année.

Comme si de rien était.


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