Carole m'avait invité ainsi que Célia, une amie commune, à venir dîner chez elle. Cela faisait un moment qu'elle essayait de nous réunir, mais à chaque fois, l'un de nous était occupé. Je trouvais Carole attirante physiquement, avec son corps élancée et bien sculptée de prof de Pilate, ses longs cheveux blonds et ses lèvres sensuelles. Peut-être à cause de son côté Barbie, je ne l'avais jamais envisagé comme petite amie potentielle. En revanche, l'idée d'une aventure avec elle ne m'aurait pas déplu.
Arrivant sur place, j'aperçus Célia devant la porte de l'immeuble en train d'envoyer un SMS. Sans doute prévenait-elle Carole de son arrivée. Je me dirigeai elle pour lui faire la bise.
- Tu n'as pas le code ? demandai-je. Carole me l'a donné, je vais ouvrir.
- Notre belle blonde ne t'a pas encore donné les clés de chez elle ? me taquina-t-elle.
Personne, dans mon entourage amical, n'avait l'air d'ignorer que Carole me courait après. Célia était tout le contraire de Carole : de petite taille, les cheveux très courts, un physique d'enfant. Pas jolie à proprement parler, en tout selon les standards, elle possédait un charme bien à elle. Nous étions au mois de juillet. Célia avait revêtu pour l'occasion une jolie robe d'été. Tandis que nous montions les escaliers en colimaçon menant à l'appartement de Carole, je me permis de la complimenter sur sa tenue. De nature plutôt timide, Célia rougit en bredouillant un « merci ».
Nous arrivâmes enfin en haut des escaliers. Carole nous ouvrit la porte en tenue décontractée : un short qui laissait profiter de ses jambes, un débardeur qui contenait à peine ses seins et des tongs qui laissait admirer de jolis pieds aux ongles peints en rose.
Carole nous invita à entrer et à nous mettre à l'aise. Célia se délesta de son sac à main et déposa ses chaussures à l'entrée pour se retrouver pieds nus. Je fis de même. Nous commençâmes par prendre l'apéritif. Au moment de passer à table, nous avions déjà quelques verres de vin dans le nez. Malgré les fenêtres ouvertes, il faisait très chaud dans l'appartement. Nous commençâmes par évoquer le changement climatique. avant de parler de nos emplois respectifs. Célia institutrice. Quant à moi, je travaillais en temps que commercial pour une société quelconque.
Arrivée au dessert, la conversation s'orienta vers un autre sujet, plus excitant : le sexe. Plus précisément, nos préférences sexuelles. Carole nous avoua, par exemple, avoir déjà eu l'occasion d'expérimenter un plan à trois, avec deux femmes, durant ses années de Fac. Il fallait le reconnaître ; Carole était une très belle femme, qui plaisait autant aux femmes qu'aux hommes. Carole était assise en face de nous, à nous faire du charme. Célia et moi lui faisions face.
Alors que nous parlions, mon pied effleura accidentellement celui de Célia. Elle parut troublée mais ne chercha pas se soustraire à mon contact. Nous continuâmes à parler, comme si de rien n'était. Ou bien elle appréciait, ou elle faisait semblant de ne rien sentir. Je me risquai alors à caresser sa cheville du bout de l'orteil. Célia devint rouge comme une pivoine : était-ce ma caresse, la tournure que prenait la conversation, ou l'effet des deux ? Je mis finalement fin à son supplice en retirant mon pied et nous finîmes notre repas en parlant des derniers films que nous avions vu au cinéma.
Après avoir débarrassé nos assiettes, Carole se dirigea vers son ordinateur portable – relié à une enceinte, et lança un morceau de musique : un classique dansant, I feel love de Donna Summer.
- J'ai envie de danser, dit-elle en se mettant à bouger.
Nous levant de table, Célia et moi l'accompagnâmes, d'abord timidement, avant de déchaîner littéralement. Nous étions trois trentenaires, célibataires et décomplexés, prêts à profiter à fond de la soirée. Carole ôta soudain son débardeur, sans prévenir.
- Ça ne vous dérange pas si je me désape ? demanda-t-elle en soutien-gorge. Je suis en nage !
La vue des seins de Carole eut pour effet de m'exciter. J'ignorais si Célia était hétérosexuelle, lesbienne, ou bisexuelle. Mais je la sentais troublée, elle aussi. Le morceau devenait de plus en plus entraînant, de plus en plus sensuel. Carole s'approcha alors de Célia pour danser avec elle.
A mesure qu'elles dansaient, leurs deux corps se rapprochaient. Tout en se déhanchant, Carole commença à déboutonner la robe de Célia. La robe tomba aux pieds de notre amie, qui se retrouva contrainte de danser en sous-vêtements, percée à jour et vulnérable. Carole colla sa bouche contre celle de Célia, pour échanger avec elle un long baiser passionné. Surprise, Célia se laissa faire. Puis, Carole s'éloigna pour ôter à son tour son short, dévoilant un joli string rouge en dentelles.
- Allez, tous à poil ! lança-t-elle à la cantonade.
De là où j'étais, je pouvais contempler les magnifiques fesses de Carole en train de remuer. A ce moment, j'aurais donné n'importe quoi pour pouvoir les toucher, les caresser, les embrasser. Comme si elle lisait dans mes pensées, Carole se tourna vers moi et approcha pour me déshabiller à mon tour, ôtant d'abord le haut. Je laissai ses mains parcourir mon torse, avant de la laisser enlever mon pantalon. Carole leva la tête moi avec un sourire coquin en découvrant mon début d'érection.
- Ça vous dit qu'on s'amuse autrement ? suggéra-telle.
Célia et moi la regardâmes sans trop savoir quoi répondre. Face à notre hésitation, Carole nous prit alors chacun par la main, à moitié nus, pour nous conduire dans sa chambre. C'était son plan dès le départ. Depuis le salon, l'enceinte diffusait à présent une série de tubes des années 90. Des tubes ayant marqués notre jeunesse.
Après de courts préliminaires, durant lesquels nous nous caressâmes et nous embrassâmes mutuellement, Carole plaqua Célia sur lit. Elle lui enleva sa culotte avant de plonger dans son entrejambe. Célia poussa un cri de surprise, avant de se laisser faire. Carole s'appliquait à lui lécher la chatte d'une manière experte, faisant tournoyer sa langue de manière à la rendre folle. Célia était trempée et gémissait, en proie à l'extase. Assis au bord du lit, j'avais retiré mon caleçon et les regardais faire en me masturbant.
- Ne jouis pas tout de suite, me dit Carole. Je veux d'abord tu la prennes.
Carole se retira, laissant Célia les jambes écartées, complètement offerte. Après avoir échangé un baiser avec moi – ses lèvres avait le goût de la cyprine - Carole attrapa mon sexe pour le guider vers l'entrejambe de Célia. Celle-ci m'accueillit dans ses bras et je m'enfonçai en elle. Son vagin était serré et je poussai un râle de plaisir. Tandis que je pénétrais Célia avec ardeur, Carole s'installa dans un fauteuil pour se masturber. Ne tenant plus, je me déversai en elle dans un orgasme qui me surprit par son intensité. Je continuai de la labourer jusqu'à lui donner un orgasme, prenant plaisir à voir son petit corps se cambrer, agité de soubresauts d'extase.
Quand je me retirai, le sperme coulait abondamment d'entre ses jambes, mélangé à ses propres fluides. Carole se précipita alors pour recueillir notre précieux nectar à tous les deux. Après qu'elle eut fini de nettoyer le vagin de Célia, Carole m'allongea sur le lit pour me faire une fellation. Sentir mon sexe dans sa bouche, dans laquelle se mélangeait nos fluides, avait quelque chose de lubrique qui m'excitait. Célia, quant à elle, caressait les seins de Carole tandis qu'elle me suçait.
Je finis par jouir au fond de la gorge de Carole, plus intensément encore que la première fois. Plus excitant encore fut le moment où, pour conclure l'acte, Carole embrassa Célia, la bouche encore pleine de mon sperme.
Nous restâmes allongés un moment, tous les trois enlacés, à nous caresser et à nous embrasser, satisfaits et fiers d'avoir surmonté nos inhibitions pour nous livrer à ce jeu agréable. Lorsque nous nous préoccupâmes de l'heure, nous réalisâmes qu'il était tard. Célia habitait le quartier, elle pouvait donc rentrer à pied. Quant à moi, il était bien trop tard pour espérer attraper les transports en commun.
- Tu peux rester dormir chez moi, si tu veux, me dit Carole après que nous nous soyons rhabillés. J'acceptai volontiers. En effet, je n'avais aucune envie de galérer pour finalement ne pas être chez moi avant quatre du matin.
Nous embrassâmes Célia et promîmes de nous revoir bientôt. Je commençai déjà à m'installer sur le canapé du salon, quand Carole me tira par le bras.
- Pas question que tu squattes mon canapé, me dit-elle. Ce soir, tu dors avec moi. Je regardai Carole sans rien dire.
- Mais avant, viens prendre une douche. On en a tous les deux besoin !
Prenant de nouveau ma main, la belle blonde m'entraîna dans la salle de bain. Pour la seconde fois de la soirée, nous ôtâmes nos vêtements pour entrer dans la douche. Naturellement, nous passâmes plus de temps à nous caresser et à nous embrasser qu'à nous laver. Je ne cessai d'admirer son corps, magnifique sous le jet d'eau chaude : ses seins, mais surtout ses fesses de déesse.
En sortant de la douche, nous retournâmes directement nous allonger sur le lit. J'étais de nouveau excité, très excité. J'avais envie d'elle, envie de la posséder, de l'avoir cette fois pour moi seul. Je tournai Carole sur le côté pour la prendre en cuillère. Mais après quelques va-et-vient dans sa chatte, je réalisai qu'elle ne ressentait rien.
- Je m'y prends mal ? demandai-je, inquiet.
- Non. Seulement, j'ai peu de plaisir avec la pénétration vaginale... tu vas devoir t'y prendre autrement pour me faire jouir.
Pour la première fois, je la sentais gênée, presque honteuse.
- Montre-moi ce que je tu veux et je le ferai.
Carole guida alors mon sexe un peu plus haut, entre ses fesses.
- Viens en moi et fais-moi prendre mon pied !
Ma verge entra progressivement dans son petit trou. Carole laissa échapper un gémissement, avant de crier littéralement quand je commençai à aller et venir en elle. Elle commença à se toucher le clitoris pour accentuer son plaisir.
De mon côté, j'étais aux anges. J'avais déjà eu l'occasion d'expérimenter le rapport anal, mais ce cul-là était divin, meilleur que tout ceux que j'avais pu pénétrer jusqu'à présent. Son petit trou était serré et pourtant, ça glissait tout seul ! Carole finit par avoir un premier orgasme, suivi de près par deuxième. Je jouis également en elle, deux fois d'affilé, sans m'arrêter de la prendre, tellement c'était bon. Pour de telles fesses, j'aurais pu me damner.
Finalement épuisés, nous nous allongeâmes l'un à côté de l'autre. Après cette succession d'ébats, je réalisai que ce que j'éprouvais pour Carole allait au delà l'amitié. J'avais réellement pris mon pied, mais il y avait plus que du désir. Cette folle soirée avait eu raison de mon cœur de célibataire. Par son tempérament de feu et le fait qu'elle n'ait pas froid aux yeux, Carole avait su faire tomber mes barrières. Ce soir, sans m'y attendre, j'étais tombé amoureux. Des papillons dans le ventre, je réalisai que je ne voulais plus passer une minute sans elle.
- Carole, j'ai quelque chose à te demander, dis-je.
- Quoi ? demanda Carole en se tournant vers moi.
Je pris une grande inspiration.
- Tu veux qu'on soit ensemble ?
Carole eut un sourire radieux.
- Tu en as mis du temps, dit-elle avant de m'embrasser passionnément.