les fleurs
pepe66
Quand tu broies du noir, que les tripes se nouent, que les larmes arrivent, as-tu pensé à ceux qui sont partis ?
Rester, voilà un verbe bien dur à assumer.
Rester sur place, certains dans les palaces et d’autres aux charniers.
Rester, puis oublier.
Oublier qu’on est resté !
Avec ses peines, ses remords, son espoir et puis sa honte.
Combien de temps encore à attendre, à chercher.
Finiras t’on par trouver ?
Il y a trop de mots pour dire sa haine, si peu pour dire je t’aime …
Tant de gestes pour rire, tant de larmes à pleurer.
Une nuée d’histoires à narrer, une seconde pour se faire écrasé.
Quelques solutions à apporter, un monde va se saborder.
Fleurir, voilà qui est bien mieux.
Demain, j’irais fleurir ma tombe, de toutes mes pensées, ou bien me jeter dans des gueules de loups.
Ailleurs, s’était bien mieux que présent.
Le présent s’est d’être là.
A coté, mes peurs ne sont que broutilles, je préfère le rire des filles.
Le vin euphorise, mais la crise s’éternise.
L’éternel dans tout cela, n’apparaît qu’à Noël…
Croit qui veut.
Car rester, voilà un verbe bien dur à assumer.
Et le destin dans l’histoire, s’est que mon humeur est bien noire, mes idées pas très claires, ma matière est grise, ma patience à des limites, et comme beaucoup d’autres je dis et ne fais…
Tout cela restera sans suite, mais de tous les verbes qui errent, mon préféré j’espère.