Les humains fautifs

compteclos

Le silence lourd s'abat sur nos êtres encore chauds,

La chance de se retrouver, la chance de sentir nos peaux,

S'unir sous les étoiles, s'unir devant Dieu,

Dis moi, qu'est-ce qui pourrait être bien mieux ?

 

Rien, le néant nous le murmure,

Tu es mon armure,

Celui qui me protège des drames,

Celui qui sait faire taire mes larmes,

 

 

Alors, laissons danser la nuit sur nos âmes farouches,

Ne cesse jamais de caresser ma bouche,

De tes longs doigts tant aimés,

Sur mon corps déjà immolé,

 

De ta chaleur corporelle,

De nos êtres charnels,

Nous, les humains fautifs de s'aimer,

Nous, les humains habiles sachant se désirer.

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