LES LÈVRES ET LA TORTURE
Philippe Larue
Rien ne sert de gémir, il faut s'ébranler eau rond-point
Les lèvres et la torture en sont une condoléance
Affirmons, dit celles-ci, que vous poireauteriez bien
Sitôt qu'émoi le terminus.
Sitôt? Êtes-vous contemplatif? Riposta la quéquette légère
Mon animatrice, il vous faut désobstruer
Avec quatre spermatozoïdes d'ellébore.
Coquine ou non, j'veux jouer en corps
Ainsi fut gode et d'une paire d'oeufs
On rapprocha du but, les enjeux
Savoir jouir, ce n'est pas l'affaire
Ni de quel guignol a besoin le con: vingt?
Votre lèvre navet que quatre balbutiements à faire
Je ouïr ceux qu'elles faits prêt du septième ciel
Il s'éloigne des chiennes, les renvoies au Calendes
Et leurs faits arpenter l'Hollande
Ayant, dis-je, du temps à rester pour brouter
Pour sucer et pour écouter
D'où vient la langue, il lèche la torture
Aller tel un bout en train avec son turbo-alternateur
Elle écarte et s'évertue
Elle se branle avec lenteur
Lui cependant, méprise une telle Victoire
Tient son bâton à peu de gloire
Croit qu'il y va de son bonheur
De pénétrer tard, il broute, elle se repose
Il s'amuse à toutes choses
Quand il vit qu'elle touchait au point G
Il bandit comme une Badois son effervescence
Mais les élans qu'il fit furent vingt
La torture arriva la première
Et bien, lui cria t'elle, avais-je raison?
De quoi vous sert votre vitesse
Moi, j'ai dépoté et que serais-ce
Si vous introduisez mon gode