LES LOUPS
la-gardienne
LES LOUPS
Dans une grande ville des Forcats
La rumeur court, qu'une meute de loups
Avides de sang et de destructions
Parsème les rues d'hurlements effrayants
Dans tous les foyers, les cœurs sont serrés
Les fenêtres et volets sont fermés
Comme si se cacher permettait
D'échapper à des loups assoiffés
Et les bêtes sont bien aises à la vue
Du carnage, ces fleurs arrachées
Ces arbres déracinés, ces maisons sans volet
Leurs rires sont des cris interminables
Après tout ils l'ont bien mérité
C'est la terreur
Qui règne dans ce désert de pierres
La mort est à l'affiche sur tous les panneaux
Le sang coule à flots au creux des caniveaux
Les loups viennent en boire quelques gorgées
Pour se désaltérer après s'être régalés
De chair bien fraîche et bien épicée
La joie occupe leur cœur car c'est le bonheur
Et non la haine qui les possède
Ils sont heureux d'agir ainsi mais
C'est la terreur
Et les gens meurent
Peu importe les loups sont désormais fatigués
Ils décident de rentrer loin dans la forêt et
De se reposer
Après tout ils l'ont bien mérité
Parfois, l’histoire se répète,
Ils reviendront passer peut-être
Les lames de leurs crocs dans nos cous
Les hommes ne sont que des hommes pour les loups
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