Les mains

Mains baladeuses, qui te découvrent, chaleur de ma paume sur ta peau. Elles glissent le long de tes courbes, elles sont l'intelligence sensible sur la stupide volupté de mes hanches, nos mains sur nos corps sont notre humanité dans la bestialité.

Les débuts de nos étreintes, l'amour par les mains, parole la plus audible du toucher.

L'érotisme se fait ardeur,  le frisson de tes phalanges contre mon dos devient l'abandon de nos empoignements. Ma main, rescapée de ma conscience, seule à te prouver que je sais ce que je fais. 

Si je t'aime avec mes mains, mon désir n'est plus le seul à frémir.