Les manuscrits ne brulent pas

Les autodafeurs.
Attention, cher(e) s ami(e) s, je voudrais bien vous parler d'une chose très importante, à mon humble avis, qui s'est produite cet été, ici bas, chez nous en France. D'apparence, cet événement n'a pas de rapport avec notre préoccupation principale, à savoir préserver la paix et rendre notre monde autant qu'on peut, un peu plus juste. Mais c'est seulement d'apparence. Je m'explique, la prise de tête va durer au moins trois bonnes minutes, or, prenez votre mal en patience!Lors des vacances, toute notre petite marmaille a lu une ŒUVRE MAGISTRALE (n'ayons pas peur des mots) en trois volumes (une trilogie, donc) d'une écrivaine française qui se prénomme Marine Carteron, Rouergue Eds.Comment est il possible que quatre générations de lecteurs et de lectrices (notre babouchka, moi, ma femme et notre fils) nous étions tous charmé par un bouquin pour les ados? Ma surdouée de femme l'a lu en deux jours (30 seconde deux pages), il m'a fallu un mois, babouchka lit au rythme de son âge et mon fils finit le roman.Une réponse courte s'impose. C'est bien! Même très bien ! A part l'idée, les personnages et la réalisation épistolaire de la narration, ce «bouquin pour les ados » est d'une actualité stridente. En tout cas moi, je le trouve prophétique, compte tenu du fait que l'auteur l'avait commencé en 2013 ! Il y en a une chose inouïe pour un roman occidental contemporain !!! Les bons et les méchants y changent de places. Non, non, non j'ai rien fumé de spécial, j'ai bu très raisonnablement et que du rosé du cru et je vous jure que c'est vrai !!! Les méchants sont directement indiqués, les «Evil's » sont des Américains et les Bons tous ceux qui leurs résistent. Il y a même un Russe, de très courte présence malheureusement, mais un vrai « Bon en chef », c'est pour vous dire !!! Le fond de ma pensée c'est qu'Harry Potter et consorts ont vécu, c'était assez génial, chapeau à J. K. Rowling, mais Marine Carteron avec ses Gus, Cez (notre préférée), Néné & c°, sont mieux, ils sont vivants, ils sont vrais, ils sont à côté de nous. D'ailleurs ne soyez pas étonnés, mais dorénavant je vais troquer les « Amerloques » et autres méchants contre les « Autodafeurs » et nous allons être des « gardiens », des « traqueurs » et des « propagateurs». La vie de ce roman ne fait que commencer, c'est moi qui vous le dis.