Les marins de sel

compteclos

Il y a des vagues se déchaînant sur des navires, criant,
Ensevelis sous des marées, et des marins, fuyant,
Il ne reste plus qu'à nager pour éviter le drame,
Il ne reste plus qu'à nager pour retrouver vos dames,

Arrivés à bon port pour certains,
La joie de ces clandestins,
Perdus entre deux rives,
Fuyant un bateau à la dérive,

Demoiselles les attendent sur la berge,
Elles qui ont allumé tant de cierges,
Pour leurs marins bien aimés,
Les voilà, enfin, retrouvés, 

Pour les plus chanceuses, ce soir,
Elles pourront les enlacer, dans l'espoir,
Que plus jamais ils ne repartent,
Mais hélas, longue sera l'attente,

Puisque la mer ne fait pas de cadeaux,
Et dévore ces âmes dans ses flots,
L'écume glissera de triste souvenirs,
Lorsque se contera l'avenir.

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