Les maudits
compteclos
Nos mains confondues,
Dans l'eau bleuté des ingénues,
Ta beauté est un pêché,
Auquel je succombe sans pour autant tomber,
Dans l'abysse de ton narcissisme envoûtant,
Te laisser en arrière, je sais que tu me mens,
Lorsque tes yeux regardent mes seins,
Je sais bien que tu me mens, que tu n'es pas un Saint,
Mais je laisse tes mains divaguer sur mon être charnel,
Mais je laisse mes reins s'abandonner à ton charme sensuel,
Alors, voguons sur des éternités disparues,
Pour faire gémir les nonnes qui se sont tues,
Je suis le poison, toi l'absolution,
Je suis les saisons, toi les pulsions,
Nous ne sommes pas si différents,
Seulement quelques degrés de penchants,
Asexuée ou nymphomane,
Tu me retrouveras sous ta voix de mélomane,
Enchantée et excitée,
Dans ce jeu qui nous a enivré.