Les meurtrières
dimir-na
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Traits remarquables, fissures, failles, étirés sur nombre de visages, cachent une unique tâche, tuer les temps, ces ennemis encore au pied d'une forteresse, l'avenir.
Voilés, dévoilés, des iris à plat, tel l'horizon, des cils morts telles des brindilles, prient la fin, la fin des temps. Ces temps où gèlent plus facilement le sang, que toutes les larmes vouées à la paix, majeure de l'existence.
Les meurtrières assoiffées d'un vrai printemps, auprès de l'âtre, celui de la vie, bûchent chacun de leur regard ; jamais mendiante, elle réclame sans pub la fin de la guerre des cendres.
Maquillée, démaquillée, ciblée, jamais envisagée, notre terre est une grande dame, chacune de nos guerres fragilise notre univers, jamais le sien, l'ovoïde de notre ère.
Tendresse, Dimir-na