Les mots viennent d'eux-mêmes.

Christophe Hulé

Je m'occupe à écrire, comme un mal nécessaire.

Ça ou le néant, comme le Prozac ou le Xanax, et pas plus cher, ou si peu.

Les mots viennent d'eux-mêmes, je ne sais pas vraiment qui est invité ou pas.

Qu'ils soient vingt et cent ou des milliers à les lire importe peu.

Croire à la postérité c'est croire au paradis.

Certains ont vécu cela de leur vivant, pour moi, et tant d'autres, c'est mal barré.

Il ne reste que le plaisir, dans ce domaine ou tant d'autres, entre le local poubelles et le poème.

Ni préjugés ni racisme, le « local poubelles » n'existe que pour ceux qui y attachent de l'importance.

Les fleurs poussent parfois dans les décharges.

Ne regardons pas dans nos banlieues la lie qu'on veut nous faire avaler.

C'est le bordel, rien ne change, des décennies et autant de budgets payés par les contribuables.

Pourquoi laisser ces gueux envahir notre territoire, ils n'aiment ni le chou farci, le foie gras ou les tripes de Caen.

Enfin, faut pas trop se plaindre, on ne vit pas au bord du canal Saint Martin.

En attendant, les têtes blondes ne sauraient remplir les stades ou autres temples de méga concerts.


Vous avez votre ticket ? Et vos papiers je vous prie.


Je ne suis ni Zemouriste ni Mélanchoniste, putain !


A part les tueurs fous et les dealers, la majorité des gamins veulent s'en sortir, ils sont polis, même si ça leur demande un effort, car ils doivent s'intégrer Bon Dieu, « Petit,tu dois respecter l'école et tes professeurs ». 


Oui, la vieille France rurale n'existe plus, le temps des scouts et des paroisses, le temps du curé de famille,  est-ce mieux, est-ce moins bien ?


La France a fait des petits bâtards et c'est ainsi. Va-t'elle plus mal pour autant ?

Pour la Première c'est trop tard, pour la Deuxième, je ne sais pas trop.

Tous ces petits Français, au teint pas très orthodoxe, ont rejoint les troupes virtuelles de Napoléon ou de Gaulle.

Trop d'immigration tue l ‘immigration.


- Bon Monsieur le Président, on fait quoi ?

- Je dois consulter mes prédécesseurs, en attendant, faites patienter les impatients.

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