les nuages, hautains

the-others-and-us

En cette nuit de janvier

Le ciel infiniment sombre

Paraît endormi pour l’éternité

La lune cesse de briller

Lorsque les nuages, hautains

Se permettent de la voiler

Mon esprit semble si perturbé

Comme le rouge de mon cocktail

Troublant mélange de vodka et de haine

Toutes ces questions jamais posées

Jamais répondues

Sans fin, sans début

Tu t’es installé dans mon cœur

Forcée de t’aimer car tu m’as pris la clé

Qui pourrait enfin me libérer de mon mal

En ce matin de mai

Les oiseaux en ont fini de chanter

Pour ce printemps qui ne reviendra jamais

Les rayons du soleil caressent mon visage

Mais les nuages, hautains

Se permettent de le voiler

Laissant toujours ce froid sentiment d’insécurité

Le temps n’est pas mon allié

Face à toutes ces charognes prêtes à me dévorer

Tu souris maintenant

Constatant ma peine pour te quitter

Pourtant, un bel après midi d’été

Tu seras mon égal face à la fin

En pointillé

Comme les nuages, hautains

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