Les Oiseaux

pierreantoine

Tout le monde connaît la pièce d'Aristophane, Les Oiseaux.

Elle fait référence à une coutume cruelle, en vogue chez les Anciens comme chez nos enfants, et qui consiste à capturer un oiseau vivant, puis de peindre ses ailes: lorsque l'oiseau est relâché parmi les siens, ses congénères ne le reconnaissent pas.


Depuis deux ou trois ans, les vols d'oiseaux migrateurs au-dessus de nos têtes, quand vient l'automne, se font remarquablement spectaculaires, avec des cohortes d'individus fort nombreuses, et même sans nombre, et des oiseaux en pleine forme.

Cette semaine, vols particulièrement bruyants, on aperçoit les oiseaux vers minuit, quel vacarme! on se croirait chez Hitchcock.


C'est le signe que, dans la lutte qui les oppose aux Chasseurs, la Nature a gagné la partie.


Comme pour le sauvetage du Grand Océan mondial, nous avons joué notre rôle, certes critiquable, mais ô combien essentiel.

Dans le rôle des Noirs: Jean Saint-Josse et le Parti des Chasseurs.


Après nous avoir beaucoup enquiquinés, ceux-ci enfin se sont tus.

Les belles choses ne se font pas toutes seules...


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