Les quatre saisons - Tome 2

« Il y a toujours un chemin, une route, un sentier, une rue où je le croise, où il fait de petits pas à côté de moi. Il me donne son avis, il me dit ce que je dois faire, il me rassure dans les moments durs, il me guide sur le meilleur chemin, il m’apprend à aimer, il ne m’a jamais quitté. Il renferme sous ses ailes mes peines et mes joies, mes larmes et mes rires, mon passé et ses souvenirs, mon enfance et ses petits bonheurs, mes peurs et mes angoisses. Ses yeux me suivent sur le chemin de la vie. C’est un oiseau dans mon cœur. »
Dans ce deuxième recueil, Alain Bonati délivre la douce mélodie de cet oiseau aux couleurs des Quatre saisons. La découverte d’un grand amour après tant de désespoir, le chemin merveilleux de cette rencontre, la nouvelle famille qui se forme, le bonheur d'être deux.

Vous pouvez retrouver mon livre à cette adresse :

http://www.edilivre.com/librairie/recueil-poemes-n-2-les-quatre-saisons-1c389fae33.html

Quelques extraits :

Qui suis-je ?

Si j’étais musicien
Ta mélodie serait si belle
Que tous les sons de mon archer
Ne pourraient la jouer

Si j’étais boulanger
Tes grains de blé seraient si beaux
Que tous les fours et les moulins
Ne pourraient les transformer en pain

Si j’étais cordonnier
Tes souliers seraient si beaux
Que tous les pieds de la terre
Ne pourraient les chausser

Si j’étais poissonnier
Tes écailles seraient si douces
Que tous les poissons de l’océan
Ne pourraient s’en habiller

Si j’étais funambule
Tes jambes seraient si longues
Que tous les nuages du ciel
Ne pourraient les atteindre

Si j’étais un oiseau
Tes épaules seraient si belles
Que toutes les ailes des anges
Ne pourraient les effleurer

Si j’étais ton bonheur
Ton regard serait si beau
Que tous les soleils de mon coeur
Ne pourraient le contempler

Si j’étais ton ami
Ton coeur serait si heureux
Que tous les hommes de la terre
Ne pourraient le combler

Si j’étais un Prince
Ton coeur serait si bon
Que toutes les étoiles du ciel
Ne pourraient le contenter

Si tu étais une Princesse
Ta peau serait si douce
Que tous les draps de satin
Ne pourraient la caresser

Je ne suis qu’un homme
Bien ordinaire

Tu n’es qu’une femme
Mais extraordinaire

Si j’étais, mais je suis
Si tu étais, mais tu es

Je suis toi, tu es moi
Nous sommes nous
Mais où sommes-nous…