Les restes de ce que je fus

bellamy

L'amour, la peur, les rêves
Dominée, vaincu, abattus
La douleur des souvenirs

Personne ne sait le prix que l'on paye
Lorsque l'on touche le bonheur de trop prêt
La vie devient seulement de vieilles photos
Des vieux espoirs, un soupir, le silence

L'amour est dominée par les illusions
L'espoir déchu de notre innocence
Croyant que la vie n'est qu'insouciance

N'être que les vestiges d'un sourire
Un empire tombé dans l'oubli
Abandonné par sa propre armée
Rongé par une destiné d'ignorance

La peur a vaincu notre mémoire
Laissant notre cœur sans défense
Au gré des vents, au gré de son absence

Elle fut l'aurore puis le crépuscule
Une larme sur un champ de bataille
Délaissant les fragments de mon âme
Les dernières lignes de mon histoire

Les rêves furent sans remord abattus
Par un regard devenu l'éternel bourreau
D'un avenir noyé par les cendres du passé 

Ainsi naquit la douleur des souvenirs

Faisant de moi un être sans espérance

Il ne reste que les pétales fanées par son parfum

Et là, gisant, agonisant, sombrant
Éparpillés aux 4 vents

Les restes de ce que je fus

Bellamy. 

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