LES ROULEAUX DE PRINTEMPS

Philippe Larue

Autrefoi, les scribes avaient été embaumés: des momies aven les Mommy et les mamies de mâitre Yoga. Le Y'Éthiopie jacassaient pour Seth monologues du vagin, et la myrrhe pure broyée, en vol direct et express pour Mir, aujourd'hui l'ISS. 

Mais de nos jours, le sarcophage végétal éclôt, aromatisant les partisans du maquis de thym étain, et parfumait Césaire d'un oxygène affriolant. L'éther patiente, les premiers bourgeons gorgés de sève par Racine et La Bruyère d'Hyères, sont prêts à Phèdre l'évanouissemt de la vie. L'effervescence est en marche et la multitude d'espèces florales parfument l'atmosphère. 

Les giroflées sont déjà à s'affairer à tournesols et tourbières en ordre de mâches. L'ail paradoxal est inquisiteur entre fumer en Juin, houx être rose à Toulouse-Lautrec. La gloire des neiges persiste et cygne, alors que la dame de 11h écoute Deezer Thèrèse.com d'habitude, sous l'ombrelle.

C'est muscari à toupet Harry, ne t'inquiètes pas! Arisème de sept à huit, la monnaie du pape "Race Ier cru". Picasso a Ka, Wiki, Wi-Fi...émoi, le kiwi. Bref, j'suis embaumé par l'ivresse des rouleaux de printemps. 

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