Les temps sont durs et incertains.

Christophe Hulé

Les temps sont durs et incertains.

OK, il faut bien reconnaître que c'est toujours la même rengaine.

Pourquoi Dieu a-t'il créé le serpent, enfin toutes ces saloperies qui rampent, piquent ou mordent.

Peut-être que Dieu est un petit plaisantin, un de ces enfants gâtés fascinés par la cruauté et le malheur.

Mais non, Dieu n'est que miséricorde (je hais ce mot), tous les petits bobos par Lui seront guéris.

Enfin faut pas rêver non plus, c'est du donnant donnant.

Il nous fournit la dope pour nous calmer, mais comme Trump (pardon pour le blasphème), n'oublie jamais ses intérêts.

Dans mille ans, si la Terre tient le coup, c'est pas gagné, on nous resservira les mêmes plats, transcendés par les dernières trouvailles technologiques, foin des fourchettes ou autres outils préhistoriques, on fera avec les verrines ou autres éprouvettes, buvant un liquide bleu, comme dans Star Wars.

Certains diront : « Pourquoi imaginer le pire pour le futur ?

Eh bien parce que, à moins d'être complètement déjanté ou hors sol (expression à la mode ou à la con), le présent et le passé, proche ou lointain, ne nous donne aucun indice pour imaginer le meilleur.

Beaucoup vous diront que ce sera le cas dans l'au-delà, OK, « no comment ».

Les prédicateurs d'apocalypse, SDF ou grands manitous, répandent toujours et encore la mauvaise parole.

Pour qui se débat dans la misère, où les fins de mois commencent au début, la fin du monde est un détail ou, peut-être, une solution.

Mais du bordel général naîtra un monde nouveau, demain nous serons tous en Corée du Nord, ce qui fait dire que râler est un signe de vitalité, mais il faut savoir reconnaître de temps en temps qu'il y a des choses qui marchent.

Pas le PIB, mais l'indice du bonheur individuel, même si les politiques libérales se foutent pas mal du concept.

L'Amérique de Trump, qui a toutes les chances de revenir, ne dépensera plus des milliards pour panser les bobos, le retour sur investissement.

L'avenir c'est la Chine, l'Inde n'étant pas encore « réveillée ».

Mes amis bonsoir, place au jeu « des chiffres et des lettres », eh oui, il faut bien «  divertir en attendant.

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