les vélos de la falaise
Joelle Eymery
Deux vélos sur leurs béquilles
S'enlaçaient tendrement face à la mer
Les rayons pleins de brindilles
Guidons serrés comme deux frères.
Un peu crevés par les chemins parcourus
La selle chaude sous le soleil
Ils attendaient que les amoureux disparus
Enfin se réveillent .
Il parait qu'avec des si
On eût pu mettre en bouteille
La ville de Paris
Et toutes ses merveilles ;
Alors, peut-être, mais rien n'est sûr,
S'ils avaient été amphibies
Au bout de l'horizon, sur mer d'azur,
Auraient-ils rejoint l'infini ...
OOOOOHHH!
· Il y a presque 14 ans ·pointedenis