l'espoir

pepe66

Si une seconde est un calvaire, chaque épreuve une vérité, ce tunnel à traverser n’est plus très loin. Si ce tunnel est une éternité, chaque vérité une épreuve, mieux vaut le mensonge aux rencontres. Si ses rencontres te font, ce que tu n’es pas, déguste chaque calvaire, car en une seconde tu sauras.

A chaque heure que tu pries, une seconde suffit à mourir.

A chaque jour suffit sa peine, de cette peine, tu te nourri.

Mais l’espoir est éphémère, la solitude éternité.

Réveille-toi, crie toutes les vérités endormies de ta cité.

Et si tu cite les rois, ils ne te traiteront pas en prince.

Car dans le royaume gagné, il n’y a de frères.

Batailles après batailles, mort après mors la vie est tout ce qui vient.

Ta victoire arrachée, non pas avec sang et tripes, mais mots après maux, mensonges après vérités.

Libère-toi, tu auras épargnés, tous ceux qui t’écoutent sans jamais être jugés.

Délivrance obtenue, capitulation des autres ne veut pas dire victoire, car leur vengeance est aussi amour.

De cet amour, tu sauras pardonner à chaque seconde son calvaire, car maintenant tu s’es.

Chaque épreuve à endurer est une vérité, chaque vérité écoutée peut cacher un mensonge.

Dans chaque éternité se cache un frère que tu n’as pas su rencontré, dans ce tunnel aux multiples facettes, ce tunnel qui est tiens.

Que dire aux autres, ceux que tu as perdus, tout simplement qu’ils se sont trouvés. De ce désarroi provoqué, ils devraient naître enfin enjoués.

Que dire d’autre, tu as perdu, simplement trouvé le désarroi de naître dans la solitude. De cette solitude, je mourrais de ne pas te connaître.

Dans ce labyrinthe désordonné, erre qui veut se perdre.

Se perdent ceux qui ne peuvent voir les vérités. Mais est-elle tout autre, comme les uns le disent. Etonnant parcours, étonnant méandres de nos pensées.

A force de penser, s’envolent nos idées. Le fil d’Ariane que chacun espère, ne peut arriver. Il est entortillé à sa bobine qu’est l’espoir.

Mais il fait tard, il fait sombre, il fait froid.

Si le rouge est la chaleur, le noir l’enfer…

Si je broie le noir, ma vie sera-t-elle rose ?

Coloriage des idées, peintures des pensées, façades ravalées, comme la salive que tu n’oses cracher.

Que dire aux autres, que tu as perdu l’espoir, qu’ils attendaient, placé en toi au fond de leurs cœurs. Que vas-tu dire à tes enfants, lorsqu’ils demanderont leur part de pitance a cet élément aérien ?

Rien !

L’espoir est le seul aliment que l’on crée lorsqu’on a faim !

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