L'espoir ne se perd jamais

Mia, jeune lycéenne amoureuse de Nathan depuis 5 ans se dévoilent enfin mais est à deux doigts de tous faire capoter.

Jeudi 18 février 2012,

Mia

Douteuse voilà ce que j'étais, parmi toutes celles qu'y ne l'était point. Je me suis toujours demandé pourquoi moi, pourquoi pas une autre ? Pourquoi j'étais la seule à y croire ? Je n'ai jamais eu de réponse. Personne ne pouvait m'aider sur ce point-là, les seules personnes qui pouvaient n'étaient que toi et moi. Tu m'avais dit : « je ne suis pas comme les autres » S'il te plaît soit plus originale, c'est clairement ce que je pensais au plus haut point jusqu'à ce que la terre s'arrête de tourner autour de moi, je n'y comprenais plus rien.

Dit moi pourquoi, hein pourquoi ?! Je ne t'ai rien fait, pourquoi tu n'en as pas choisi une autre ? POURQUOI ? Toutes ses questions se posaient dans ma tête, je ne pouvais pas y répondre, ça me mettais dans une rage folle, incontrôlable qui se tue par une désolation aussi sombre que la couleur du deuil.

Il était là, planté devant moi sans dire un mot en me regardant droit dans les yeux, d'une couleur bleu océan, comme si il savait ce que je pensais alors qu'il n'en avait pas la moindre idée.

« -Je sais que tu ne me crois pas.

-Excuse-moi mais comprend moi, tu me connais très bien, tu sais ce que j'ai vécu ! Tu devrais même être le premier à savoir qu'il ne faut pas me dire ça bon sang !

-Je sais..

-S'il te plaît, arrête de dire ça, si tu le sais prouve-le moi, prouve-moi que je peux te faire confiance, prouve-moi que tu n'es pas comme les autres ! »

Je le vis tourner les talons et partir sans rien dire. Cette fois-ci c'est moi qu'il laisse planter là, sans un son qui puisse sortir de ma misérable bouche qui n'attendait qu'une chose mais sûrement pas ça.

« -Nathan ! Attend, pourquoi tu pars sans rien dire ?!

 -Tu m'as bien dit de te prouver que je ne suis pas comme les autres ? Toutes ces garçons vide de sens, tous ces garçons qui t'aurais fait croire qu'il n'était pas comme les autres en t'embrassant et bien justement je ne le fais pas, je te prouve que je peux attendre que tu crois en moi sauf que si tu m'aime vraiment tu aurais dès le départ que je suis celui qu'il te faut mais apparemment plus maintenant. Va donc trouver l'amour comme tu dis, ton badboy, celui qui t'aurais embrassé et t'aurais laissé tomber à la première difficulté, dit-il en partant d'un air vexé et en colère. »

Il n'avait pas le droit de me laisser ainsi, seule, pitoyablement seule. Mais je ne peux pas lui donner tord sur tout, c'est  vrais mais pas sur le fait que je ne l'aime pas, ça je le lui interdis, il ne connaît pas mes sentiments, il ne les a jamais su, comment peut-il me juger ainsi sans rien savoir.

Plus tard dans la nuit.

Je me retiens de lui envoyer un message mais je sais très bien qu'il ne répondra pas. Il ne me reste plus qu'une option si je veux vraiment lui dire la vérité mais en face, jamais je ne pourrais, je perdrais tous mes moyens.

Message envoyé à Nathan : « Rejoint-moi demain au terrain de basket à 21h00, ne pose pas de question, vient. »

Vendredi 19 février,

Nathan

Je savais qu'elle ne viendrait pas, je ne sais même pas pourquoi je suis venu. Si ça s'est pas être pris pour un idiot, je ne sais pas ce que c'est.

Nathan s'assit sur le terrain contre le panier de basket et trouve une enveloppe à son nom à ses pieds. Il était écris, « Pour Nathan, je savais que t'assoirais au pied de notre panier. ». Il l'ouvrit et se mit à la lire :

« Tu n'as rien comprit, tu m'as jugé beaucoup trop vite. Quand tu m'as dit que tu m'aimais, je ne l'ai pas cru et tu sais pourquoi ? Car je ne pensais pas qu'un de mes plus beaux rêves venait de se réaliser. Je t'aime depuis 5 ans, durant toutes ses années je ne t'ai rien dit pensant que tu serais mieux sans moi, plus heureux. J'ai peut-être fait une erreur, c'est même sur mais cette fois-ci je ne te laisserais pas partir une deuxième fois. Je ne sais pas si tu pourras me pardonner mais sache que personne n'a pu croire en toi comme j'ai su le faire. Si tu savais le nombre de fois où je t'ai vu briser le cœur de centaines de filles sans même penser un seul instant que tu étais un batard parce que je te connais, je sais que tu n'es pas comme ça, pourquoi je le sais ? Bonne question, c'est instinctif, je le vois dans tes yeux, je peux lire en toi comme dans un livre ouvert, tu ne t'es ouvert qu'à moi et je t'ai fait mal, je le sais. Excuse-moi.. Mais je ne m'excuserais pas de t'aimer, jamais ! Je t'attendrais le temps qu'il faudra.

Celle qui a attendu 5 ans et qui peut attendre plus si c'est pour t'aimer jusqu'à terminer enfouit dans une boîte, Mia. »

Quel con j'ai été ! J'ai rien vu durant toutes ces années et ce n'est que maintenant que je découvre mon amour pour elle, celle qui m'a toujours soutenu dans les moments les plus dures comme les plus heureux. Je dois aller la voir !

Quinze minutes plus tard il était là, planter sur le seuil de sa porte avec la peur au ventre de ne pas savoir quoi dire. Il sonna à la porte. Une minute plus tard Mia ouvrit la porte.

« -Je pensais pas que tu viendrais après ce que je t'ai écrit.

-J'imagine mais je devais te voir, je pouvais plus attendre, dit-il d'une voix si soulagé de la voir devant lui.

- Si c'est pour me dire que tu m'en veux encore ce n'est pas la peine de res...

Il l'a fit taire en l'embrassant.

-Je croyais que ce qui faisait ça n'était que des menteurs, des garçons pas fait pour moi.

-Sauf moi j'ai oublié de préciser. Je suis désolé.

-Pourquoi tu serais désolé, c'est à moi de me faire pardonner..

-Non ! Je n'avais même pas vu à quel point tu m'aimais pendant 5 ans, je m'en veux d'avoir laissé passer la fille que j'ai toujours aimé sans m'en rendre compte, je t'aime Mia.

-Elle est devant toi et elle n'est pas prête de partir sans toi, je t'aime Nathan. »

 A un amour perdu, l'espoir ne s'éteint jamais.

C'est ma première nouvelle, donc je ne sais pas vraiment si ça va vous plaire, n'hésitez pas à commenter et à exprimer vos point de vue, merci.