L'Esprit de Paris

mr-scarecrow

Ici « l'Esprit de Paris ! » pour « radio bol d'air ». Il est 18 heures, la plupart d'entre vous rentre du travail, d'autre comme moi travail encore. Ca ne change rien au message et pour tous voici ma chronique du jour. Elle parlera d'elle même je pense. »

«  Dans les faubourgs de la grande ville, là où se croise le « tout-Paris » et son lot de bourgeois en tout genre, de tout âge, ses couples de star du grand écran, banquier, duc et jusqu'au plus haute instances des échelles de classes sociales, parmi tous cela, il n'y a que peu de « personnalité ». Comprenons nous bien, ces gens ont bien sûr, une existence ; mais il ne goute pas la vie comme nous pensons qu'elle devrait l'être. Sans crié à l'épicurisme ou jeté son Carpe Diem, à quoi cela sert il de vivre une vie sans plaisir plutôt que de jouer un jeu ou tous sont mauvais. J'ai longtemps pensé que beaucoup étaient semblable à ceux ci.
Il a fallu un accident qui failli me couter la vie pour me rendre compte de mon erreur. Je ne tiens pas à vous ennuyer avec des arrêtes fréquent dans mon récit donc je me contenterais, si j'ose dire, d'en venir au dénouement du plus rapidement que je pourrais. Cela voulant dire, que je retiendrais tant que possible la vivacité de ma verve et laisserais au repos mes amours avec les beautés du langage de notre beau pays. Revenons en au récit … Ce jour ci comme beaucoup d'autre je me rendais au travail. Bonjour à l'équipe de la station, discutions à post-boulot à la cafetière avec la stagiaire fraichement débarquée pour une période de 2 mois. Elle veux devenir faire « un truc » dans la culture. Ces mots ; après quelques hésitations, finalement rompues par le choix de la franchise, ce qui pour moi et  contrairement à d'autre n'est pas un défaut mais la plus sommaire des qualité ; l'honnêteté. Je vois que je m'emporte déjà malgré tout. Veuillez m'en excuser chers auditeurs. Je voulais lui adresser un message tout personnel car c'est une personne sympathique et motivé à faire de belle choses. Voilà une personnalité sincère et belle, celle qui mériterais d'être en première page des journaux, servant d'exemple à la place de ces épouvantails enfarinés, photoshopés et j'en passe.
Soit... Je fais donc mon travail, ma chronique et la journée se déroule sans accroc ni une ni deux après 3 café, pas loin de 30 auditeurs au standard, un fou rire et une œillade amoureuse avec l'hôtesse d'accueil je sors avec le sourire au lèvres. Il est 22h. J'ai fait du zèle. Alors que je m'interroge sur la faible quantité absorbé par mon organisme dans la journée, je traverse la rue et prends la direction de Montmartre. Nous ne sommes pas loin de la place Carré et je vais comme chaque fin de semaine boire un verre et regardais les gens passé. Voir le « véritable », « tout-paris ». Mais là, et je vous demande de ne pas imaginer, chers auditeurs, le son d'un crissement de pneu ; vous sortant de votre torpeur, venant de partout, surtout du dos. Un son qui vous procure la sensation immédiate du néant proche, d'une mort soudaine et violente. Une demi-seconde environ c'est ce qu'il doit falloir pour se rendre compte du son et encore une autre pour réagir. La seule réaction que j'ai eu, aussi stupide soit elle, fut de me retourner pour me rendre compte de l'origine du son. Je dis son car c'est bien définissable et ne peu s'apparenter à un « bruit », c'est pour moi un mot plus violent mais utilisé pour des choses plus douces, plus vague et indéfinissable. Ce son me surprit sur l'instant et alors que je me retournais pour « faire-face », si je puis dire. Un choc violent me souleva. M'envoyant valsé dans les chaise du bar d'en face. Je pris quelques instant pour remettre mes idées en place, ma place dans le monde et le monde dans le chaos qui m'avait happé. Deux voix accompagné de leur propriétaire semblèrent me soulever doucement. J'aimerai les en remercier maintenant ce que je n'ai pas fait sur le moment, ils comprendront pourquoi, vous aussi je pense. Tout sembla se déroulé en quelques instants mais je rester assis une heure à ce café semblant aller très bien. Buvant le café offert par la maison. 
« -Vous avez eu beaucoup de chance. Entendis je provenant de ma gauche.
-Pardon, répondis-je à ce visage inconnu.
-Je dis que vous avez eu beaucoup de chance de ne pas vous faire percuter par cette voiture. Heureusement que votre ami vous a poussé ici. En parlant de ça. Vol spectaculaire mais chute à revoir. » Mes idées ont du se remettre en place d'un coup.
-Vous trouvez sans doute cela amusant. Il est vrai que ça doit l'être vu de l'extérieur. -Laissez moi quelques minutes que je récupère pour de bon et je rirais de bon cœur avec vous.
Le sourire avenant de cet homme dut me faire sourire. Il se leva et vint naturellement s'asseoir en face de moi.
-Je sais qu'il y a également des places à vos côté. Mais je choisi toujours la place en face de la personne avec qui je parle. Tellement d'individu ne montre que leur meilleure profil, il vous regarde de côté et c'est une chose que j'abhorre.
-Passons sur l'étrangeté de vos propos, monsieur ?
-Risquer l'affront et me demander mon nom par la suite. Si je vous réponds vous me prendrez pour un imbécile ou un ingénu.
-Je ne connais pas d'ingénu ; je ne crois pas que cela existe. Et il n'y a que les idiots que j'appelle imbécile.
-Bien. Nous nous comprendrons parfaitement alors. »
« La conversation fut ainsi lancé. Je ne sais combien d 'heures nous parlâmes alors. Et de quoi exactement. Je pense chers auditeurs que cela n'est pas à raconter. Cet homme ne m'a pas donné son nom et je ne lui ai pas donnée le mien. Oublie ou souhait, je ne saurait le dire pour lui autant que pour moi. C'est une bonne personne. Une excellente amitié est né entre nous et je pari que toutes personne le rencontrant et pouvant s'entretenir avec lui s'en verra récompenser par une chaleur équivalente à celle que j'ai pu ressentir. Oui c'est maintenant mon ami et je gage qu'il a le pouvoir de nous rendre tous égaux dans nos différence. Jamais je n'ai rencontré une telle ouverture d'esprit, un tel amour de la vie. Non pas une joie de vivre, car c'est un esprit réaliste, qui analyse tout. Mais un réel gouteur de tout ce que peux offrir notre monde, notre pays, notre propre personnalité qu'il nous fait découvrir à notre tour. Et je sais que lui même s'est vu retourner ces sentiments et gages d'amitié. Je ne vous donnerais pas d'information susceptible de le rencontrer. Je sais maintenant qu'il n'est pas le seul être de la sorte, il n'est une exception. Que ce soit dans les rues de notre belle ville lumière ; ainsi que nulle part et partout à travers la planète. Notre espèce regorge de personne et de rencontres enrichissante. Cet homme restera pour moi l'exemple de l'Humaniste humain. L'ami véritable. Pas parfait mais entier. Mes chers auditeurs c'est peux être moi, vous où vous, où bien toi, elle ,lui, nous, eux.

Et bien chers auditeurs j'espère que j'ai pu ensoleillé votre journée. Ici l'Esprit de Paris pour radio Bol d'Air. Je vous souhaites bien du courage et de la volonté. La vie est belle. On se retrouve dans quelques minutes après cette courte page de ...musique.

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