L'étreinte

Djamel Rouai

Dans ton étreinte,
Se réveille mon désir,
Et exécute la danse du serpent,
Et le gout de la morsure.
Mes yeux se referment,
Et se laissent bercer par le susurrement de tes yeux
Verts comme une prairie, profonds comme un abîme.
Et qui se baignent dans le liquide
Pur et sombre de ton envie.
Je ressens ton souffle chaud
En voûte magique
Rassurante et protectrice,
Me plonge dans ce grand sommeil,
Pareil à la Mort douce.
J'entends comme un rêve,
Ce murmure doux de tes lèvres,
Plus juteuses que l'ambroisie,
Plus pures que l'élixir.
Aussi ondoyant qu'une tornade,
Les boucles de tes cheveux sur ta chair
Immaculée comme les pluies de l'hiver,
Et la neige subite dans mon Orient sec et triste.
Je vois encore de tes battement de cœur,
En train de naître...Un monde magnifique.

Rouai Djamel:22/10/2014

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