Lettre du 28 mai 2018

martin-g

Mon cher amour,


J'ai pu lire vos lettres débordantes de tendresses, d'amour et de poésies. Aujourd'hui pas de doute, je suis au paradis. Pourtant, ce matin je me trouvais en enfer sous les coups que me portaient la fatigue et votre visage qui me tiraillait de remords. 

Il est des jours ainsi où ma plume me lâche, heureusement mon violon garde une certaine tendresse dans sa voix et me permet de ne pas gueuler sur une femme qui m'énerve parce que je serais "mal assis" dans un couloir. Pitoyable ! Cette révolte anti-homme n'est pas un progrès pour tout le monde à ce que je vois, certaines sont devenues des demeurées extrémistes pensant que nous sommes pire que des porcs. Laissons d'ailleurs le porc en dehors de tout cela, il est innocent du crime des Hommes en général, par conséquent des Femmes aussi. Dire que l'un est totalement coupable revient à dire que les femmes sont toutes innocentes. Mesdames, je vous invite à lire un peu, cela vous cultivera beaucoup quant à votre prétendue innocence absolue. Evidemment, il y a des exceptions qui, pour moi, sont des femmes extraordinaires, douées d'une supériorité intellectuelle admirable qui défendent une juste cause. J'ai beau ne pas être d'accord avec elles sur certains points, il m'arrive de ne pas débattre simplement parce que je n'ai pas à y débattre ; comme les femmes avec certains sujets sur les Hommes. 

Enfin bref mon amour, décidément je ne vous laisse que peu de place dans mes lettre à chaque fois... C'est que j'ai tellement à vous raconter, sachant que cela vous rendra heureuse de savoir tout cela... Vous me manquez terriblement mon amour ; je refuse trop de mots d'amour car cela ferait trop de couleurs roses. Mais tout de même, j'espère vous revoir sous peu.


Passiménément,

Passimene

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