Lettre ouverte à France Bonapartiste.
antoine-rivier
Il serait prétentieux de commencer par un plagiat d'Emile Zola,et pourtant,je n'accuse pas,je condamne.
On me repproche mon appartenance à une communauté,ma fidélité à ma famille et ma loyauté à mon île.On me somme de rendre des comptes sur l'orthographe de mon nom de famille et l'on m'ordonne de cesser de manifester mon attachement à la cause Corse.
On me condamne pour mon soutien et mon affection à un parti politique Corse,mais M.David S.,sachez que ce parti est nationaliste et non indépendantiste...tachez à l'avenir d'éviter ces facheux amalgames réducteurs.
Messieurs les "Bonapartistes",qui de Bonapartistes n'ont que le nom,cessez donc de vous prendre pour des Hussards téméraires,croyez-vous dirigez une nation entière?Vous me faîtes rire quand vous affichez ceci :"nous sommes l'ordre."...Rendez-vous à l'évidence...vous êtes obligés de tronquer les chiffres de vos réunions en dizaines...pourquoi?Pour continuer à vous mentir?Pour tenter de garder le peu de "fidèles" qu'il vous reste?Pourquoi ne pas avouer que vos réunions regroupent trois,ou quatre personnes...pourquoi ne pas avouer que votre "parti" n'est plus qu'un vague souvenir romantique qui n'a plus rien à voir avec le Bonapartisme?
Vos envies d'autorité sont pathétiques,alors que le monde évolue,vous croyez que Napoléon est encor aux Tuileries.
Vous qui êtes friands d'Histoire,laissez-moi vous rappeller ceci,si Napoléon est devenu Empereur des Français,c'est par dépis...son rêve,son combat était de poursuivre la lutte entreprise par "U babbu di la nazione",Pasquale Paoli...Cette Corse que vous condamnez,sur laquelle vous crachez,cette "île de justice" comme l'appellait Rousseau,c'est cette terre qui vous a donné votre rêve difforme par vos éternels excès.
Si l'on me demande de la France ou de la Corse ce que je préfère,je vous répondrais ceci: j'admire la France,mais j'aime la Corse.
Antoine Rivier