L'hôpital.

lirynn

Dans l’hôpital les murs sont blancs, comme ces médecins pas contents de la farouche qui se mutile sans cesse, avalant la blancheur de giclée de sang. Elle elle trouve ça plus harmonieux, moins stricte. Mais personne ne pense comme elle, dans sa tête c’est un peu brouillon. D’ailleurs c’est bien pour ça qu’elle  est là. Mais les jours passent est rien ne se dérouille, elle a toujours envie de se marier avec la couleur pourpre, plus que jamais désormais.

« Quand comptez-vous arrêter vos idioties ? »

« … »

« Comment trouvez-vous votre comportement ici ? »

« Je joue, je vis. »

« … »

« On n’a plus rien à se dire ? »

La suite fut chaotique. Elle essaya de s’étouffer avec l’entrebâillement de la fenêtre, de se perdre avec les câbles de la télévision. « Elle est folle elle est folle ! » résonner dans tous les couloirs, chaque jour. Oui elle était folle s’en doute, et rempli de névroses. Mais de là à les crier sur les hauts toits, elle fût outragée. Elle était remplie de point de sutures sur son  petit corps trop martyrisée par les coups de lame, que le personnel ne retrouvait jamais. Et puis un beau jour un infirmier charnu rentre dans sa chambre, lui  ordonnant d’aller dans son lit, mais elle n’obéissait plus désormais, alors il viendra la chercher dans son coin isolé, la portera jusqu'à celui-ci, et attachera son bras droit a sa jambe gauche aux barrières. Il repartira avec un petit rire. Alors elle aura envie de hurler contre cette ordure, contre cet hôpital contre ce monde qui ne la comprend donc jamais ? Elle regardera droit  devant elle : le plafond blanc. Alors toujours maligne, gauchère en plus, elle sortira sa petite lame de son  chignon et faira couler hystériquement la lame sur tous les endroits accessibles. Très vite les draps changeront de couleur, sa couleur préférée, elle si marie dedans, comme dans ses rêves. Alors  elle regardera droit  devant elle : trouble, le plafond blanc.            

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