Libération

yseult

Je donnai un magistral coup de pied dans la fourmilière !

Cette fourmilière si bien organisée, ce piège social, que nous nous construisons avec tant de soin et de patience, cette séduisante geôle dorée aux règles bien définies.

Les fourmis m'assaillirent de toute part, elles grimpèrent doucement le long de mes jambes , envahirent tout mon corps, attaquèrent ma tête, dévorèrent ma conscience.

Et plus , elles m'agressaient, ces terribles bestioles!

Plus elles me piquaient, plus je me sentais libre, vivante, enfin !


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