Libertad

marla

Ô ma chère liberté...

Sur les marches de la mort j'écrirais ton nom... Liberté !

Sur les marches de ma mort je repenserais à la précieuse liberté individuelle devenue néant dans sa semblable collective. Ma chère liberté individuelle ! Qu'est-tu devenue dans cette fourmilière de l'humanité ?

Et toi société ? Toi qui nous aura tout pris jusqu'à nos droits et devoirs, toi tu n'a pas honte ? Tu t'arrange pour que notre premier souci soit l'argent. L'argent toujours ! Pour les études de nos enfants, pour l'essence, pour les vacances, pour les besoins alimentaires et sanitaires... Pour tout. Donc nous travaillons, nous braves fourmis, nous travaillons dans un travail de merde mais alimentaire. Et nous subsistons. Nous renflouons tes caisses et nous permettons que ce cher président mange du foie gras sur sa table dorée.

Ô ma chère liberté, je meurt sans rancune pour la société ou pour toi mais ma chère je te souhaite le meilleur car dans ses temps tu sera plus violée que respectée.

Sur ces marches de béton, devant mon travail, j'ai écrit ton nom... Liberté !

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