LIBERTE

Amarille

Je lis dans les pensées

C'est un don inné.

Je regarde, je conclue,

Et j'écris des parfums enchanteurs,

Et de la merde qui pue.

C'est à ma porte que je vois son heure.

Je suppose,

C'est l'over-dose.

J'écris des mots jolis

Parce que le Beau est secret,

J'écrits des mots pourris,

Parce que je ne veux pas le dévoiler.

Je confie à mes amis tout ce que j'ai,

Je laisse aux oiseaux en cages les miettes à picorer,

Et puis…

Et puis…

Et puis j'écris supposant ce qui pourrait être,

Parce qu'en fait, je ne suis pas dans sa tête.

Alors j'écris des peurs à nourrir de sel,

Alors j'écris des espoirs au goût d'éternel.

Je voudrais pouvoir vraiment me proser à mon âge,

Mais du silence on n'admire que de terribles mirages.

Il suffirait de demander,

Et la réponse verserait.

Les sbires des réverbères

Alimentent la colère,

Et pourtant, je sais que de la Haine,

Elle ne garde que l'Amour,

Et si se dessine sur son visage la peine,

C'est pour qu'enfin sorte de la cage

L'oiseau privé du voyage,

A l'aurore du jour, au soleil que l'on aime.

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