Liberté factice

uthopia

Liberté factice,

Cette nuit, j’ai rêvé que mon passé mourait.

Troublante chimère que fut cela ! Il m’est

Apparue si flou, presque inexistant, volant

En éclat de sang, au cœur de mon inconscient.

Alors, libérée de Lui j’étais. Vivre enfin,

Je pouvais. Ne craignant plus l’extase assassin,

Les yeux du désir écoeurant, me menant à

L’hystérie. Fébrile, j’attends que cela soit.

Oui… je guette, tapie dans l’hypocrisie,

Ce jour tant espéré, perdu dans l’infini,

Où mes chaînes seront brisées par son départ.

L’aube viendra alors, sans cet épais brouillard.

De fraternité nous étions liés jadis,

A présent, rien n’est plus, après ce maléfice.

Au fil du temps, mon intimité s’épanouit,

Larmes après larmes, ma blessure guérit.

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