Libre interprétation des Evangiles
Jean Claude Blanc
Libre interprétation des Evangiles
«Tu accoucheras dans la douleur
T'obéira à ton seigneur
Et tu mourras de sa terreur »
Ce que vous prêchent les pasteurs
Femmes destinées aux prédateurs
Vicieux religieux pas enfants de chœur
« Tu devras suivre ton mari »
(Bien entendu fée du logis)
Lui qui rapporte les radis
A toi le ménage et les soucis
Chance pour gagner ton Paradis
« Désirs, impurs volontaires »
Obscur verset de ce bréviaire
Trop consommer, péché de chair
Qu'avec ton mâle, à sa manière
De te casser les pattes-arrières
La position du missionnaire
Parfaite bonbonne au foyer
Bien attentive à ton époux
Jusqu'à même lui laver les pieds
(Te dégustera Madeleine de Proust…)
Bien mérité, tu palpes des sous
Aimable, prude présentable
Après tes hôtes, te mettre à table
Servante, ton rôle, c'est normal
Toi qu'es pourvue de sens moral
Te marieras encore vierge
Encore pucelle à 30 berges
Si par hasard tu gamberges
Alors fais vite brûler un cierge
Si t'es enceinte, juste un oubli
Pas un miracle du Saint Esprit
Préservatifs interdits
Ton petit Jésus, poussera son cri
Enfant de Marie, au féminin
Ça reste à voir, pas certain
Déballe ta foufoune et tes seins
T'en vante pas trop, pas très divins
Car l'emporte le masculin
Mère de Dieu, seulement porteuse
Pour te faire du fric, minette radieuse
N'étant qu'un ventre à louer
Tant pis si tu ne prends pas ton pied
« Bénie entre toutes les femmes »
Ne te fie pas à cette réclame
Ton maitre risque te fendre le crâne
A coups de ceinture, de tatanes
Dès la Genèse, condamnée
A faire la soupe à ton aimé
Car de la pomme en a croquée
Eve la pisseuse, dévergondée
Adam, distrait ensorcelé
Sara épouse d'Abraham
Ne pouvant pas avoir de gosse
Lui a conté ses états d'âme
Fécondité, miracle s'exauce !
Depuis toujours portent la culotte
Ces émissaires, drôles d'apôtres
Preuve Saint Pierre, sacré surhomme
Possédant même les clés de Rome
Finalement riche en son royaume
Les sœurs qui quêtent des curés
Au presbytère, confidentes
Presse-bittes des prêtres esseulés
Otent leurs cornettes, quand ça les chante
Hélas pieuses nonnes en pénitence
Aux moines cloitrés, font concurrence
Uniquement que pour le silence
Ces possédées par le démon
Immaculées contraception…
Portant tous les péchés du monde
Abondent nos villes de ces chapelles
Pour nous brader, voyage au Ciel
Logique se plier à leurs rituels
Pas de pot ces gentes demoiselles
Qui les pratiquent avec zèle
Pas invitées, races de gazelles
A l'origine, tellement mortelles
Pas baptisées, manquent à l'appel
A de beaux jours le machisme
Suffit de lire les catéchismes
Christianisme, bouddhisme, indouisme
Toujours le même syllogisme :
« Le Christ étant le chef de l'homme
L'homme lui-même chef de la femme
Qui la salit et la profane
Le Christ donc déteste les femmes »
Quant au Très Haut, il s'en tamponne
Tout en restant fin gastronome
Regarde d'un bon œil ces belles dames
Le très catho, Pape Jean Paul 2
(Qu'a rejoint le rang des Valeureux)
l'Opus Dei, l'a inspiré
Dom Balaguère canonisé
Chez ses fidèles, fait des heureux
En guise de Nouveau Testament
Fiche ces garces au couvent
Monothéistes, polythéistes
Même rengaine nous chapitrent
Veuves, divorcées valent plus un clou
Même brulées vives chez les Indous
Alors mesdames procréez
Pas d'autre salut, qu'être engrossées
Sauvées par la maternité
Instant de saillie, vite passé JC Blanc octobre 2017 (épitre pas catholique)
Que de blasphèmes sacrilèges en ta tête, mon fils ! Vite le confessionnal, pour te purifier par l’aveu et obtenir l’absolution de Dieu par la bouche de son représentant sur Terre, pressé de retrouver derrière la sacristie son enfant de cœur mis à disposition, mis en quelle position.
· Il y a environ 7 ans ·Hervé Lénervé