L'idéal citadin
Juloin La Mort
L'oraison Funèbre délétère en sa passion
Les sourires narquois de prime
Plagient l’hédonisme en déraison
Arcadie à l'aube de l’impressionnisme
Et le prisme D'un Turner de déraison
Magnanime, sibyllin.
Les roses pales regardaient son mystère
En coin d’œil, un coup de pied d'angle
Les réverbères, candélabres ou pupilles dilatées
Profanent l'incommensurable noirceur étoilée
Les ombres gargouillent d'art pré-gothique
Panacée de nuances sombres
Brouillards byzantins régurgitent l'ombre
Coupoles comme le ciel est écarlate
Rouge de passions nerveuses
Voire noire mat
Dégoulinent encensées les muses cristallines
En condensé Goules de bois
Qui suintent sur les murs de la Ville
Arborant des graffitis de peine
Que le badaud ne voit pas
Regardez cette statue immobile Gorgone
Jamais elle n'a saisi de sourire
Les abrutis de la Rue payent le loyer de l'âme
Et vidés de toute liberté n'apprécient que ce qui est figé
Pendant que les marées recyclent la mélasse
Habitants de la Ville consomment chez prélasse
Girandole apaise clameurs nocturnes
A cinq heures du matin l'ordurière ménagère
Passe karcher puis aseptise aux fragrances chimiques
La Rue mal-éduquée du pays de Rimbaud.
je relance....Est-ce si nul?
· Il y a environ 13 ans ·Juloin La Mort