L'idée du bonheur

don-carpaccio

L'idée du bonheur a ceci de pernicieux dans les sociétés occidentales qu'elle se rattache plus ou moins à une forme de consommation. "Achète et tu seras heureux..." serait une bonne devise pour ce modèle. Attention, je veux parler ici de modèle dominant. Tout le monde n'adhère pas à ce schéma. Mais force est de constater qu'il s'est imposé dans la plupart des façons de penser.
Margareth Thatcher (politique britannique du XXè siècle, à la gauche d'Hitler...) et Ronald Reagan (ex-acteur de série Z qui a fini Président des USA, également au XXè siècle, le modèle de Trump) ont contribué à créer ce modèle. 
“Consommez plus, vous vivrez moins.” était inscrit sur les murs en mai 1968. Nous y sommes...
Et je repense à la chanson d'Alain Souchon "Foule Sentimentale" en 1995 qui traitait déjà de ce sujet (je n'ai rien inventé). "On nous Claudia Schiffer, on nous Paul-Loup Sulitzer, ah le mal que l'on peut nous faire...". Cette société, c'est le miroir aux alouettes, "on nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir" (pour citer de nouveau Souchon). Je ne fais pas exception, j'ai également participé à ce "jeu" fou, mais je veux partir dans une autre direction... Je ne parle pas de s'exiler à Katmandou, mais d'agir au quotidien, en réduisant sa consommation et ne pas se laisser tenter par des objets inutiles et déjà démodés à leur sortie. Vivre, tout simplement, et s'exalter pour des gens, des choses, des situations qui en valent vraiment la peine...
“Le bonheur ne se consomme pas, il se fabrique.” (citation anonyme)

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