Ligueur
Jean Claude Blanc
Ligueur
J'ai rejoint les ligueurs, car dans mon bled prospèrent
Les discriminations, le racisme ordinaire
Est grand temps de sévir, punir les calomnies
Car ceux qui en pâtissent, ce sont les plus petits
En cette période de crise, augmente l'infamie
On baratine les faibles et on les convertit
En vengeurs musclés, qui n'avancent plus masqués
Ce qu'il faut être niais que de s'y associer
L'Europe est en galère, n'arrive pas à s'entendre
Sur le mot « Fraternité », liberté, la comprendre
Patrie des Droits de l'Homme, la France félicitée
Encore faut-il s'unir, pour notre dignité
Depuis ces derniers mois, avance à pas feutrés
La discrimination, mais en particulier
Insultes et brimades, deviennent banalités
C'est par les préjugés, qu'on haït les étrangers
Dans le moindre village, sous l'air charitable
Se cachent des racistes, en fait des minables
Vocabulaire grossier, tout en buvant un verre
Mais ça fait des dégâts, dans les cervelles légères
En ces temps d'élections, ils sortent de leur tanière
Tellement affamés, les loups se font la guerre
Le chef de la meute, distribue tous les rôles
Mais lui reste en retrait, pour qu'on le considère
Envoie ses émissaires, ses pantins, ses guignols
Pédro, Hassin, Yan Lee, noms à coucher dehors
Sont les boucs émissaires pour encaisser les torts
C'est ainsi qu'on trucide, l'honneur de nos anciens
A croire qu'à Verdun, sont vraiment morts pour rien…
Faut reprendre le flambeau, pour combattre le mépris
LDH, s'y colle, c'est pas du pain béni
Pour soigner les souffrances, les peines de l'esprit
Car dans notre Etat de Droits, y'en a qui les dévie
Suis fier de m'associer, à mes frères de vertus
Peuvent compter sur moi, car j'ai le verbe haut
Pour dénoncer les vices de ces âmes tordues
Qui portent préjudice, au pays de Rousseau
En France, il y'a des lois, on doit les respecter
Ne laissons pas passer, le moindre quolibet
Car si on se relâche, qui c'est qui va gagner
La France des extrêmes, je n'ose l'imaginer…
Face à l'adversité, il nous faut rétorquer
Jamais par la violence, mais par le code pénal
On a tous les outils, pour faire régner la paix
Notre Constitution, soupèse le bien, le mal
On pense que les français, sont tous des fachos
Ces sottes réflexions, ne volent pas très haut
Certains se font leur beurre, sur le dos des clameurs
Enfilant l'uniforme, de l'ordre et la rigueur
A nous de réagir, pour ne pas voir le pire
La Ligue s'y emploie, déjà peuvent frémir
Les petits rats d'égouts, faciles à dénicher
Citoyens, joignez-vous, vous laissez plus blâmer
Plupart, gens du peuple, n'y comprennent plus rien
Pourtant manipulés par une minorité
De réacs à la noix, souvent sombres crétins
Mais devant la Justice, devront s'en expliquer
Egaux devant la loi, tel est notre refrain
Notre emblème en témoigne, on doit haut le hisser
Nous laissons pas salir, par les mots assassins
Car ceux qui les profèrent, d'avance sont condamnés
La Ligue des Droits de l'Homme, a encore du boulot
Dans la France d'aujourd'hui, le temps n'est pas au beau
Mais on va continuer, poursuivre les corbeaux
Savez, un jour ou l'autre, connaitront le cachot
Témoin ou même victime de toutes ces saloperies
Il faut vous décider, en donnant votre avis
La Ligue est là pour vous, écouter, partager
Rassembler vos outrages, enfin les publier
Notre Démocratie, flageole sur ses pieds
Des affaires médiatiques, on en fait tout un plat
Ne mélangeons pas tout, certains ont intérêt
D'accentuer la rancœur, des familles sans emploi
Pour ça, allez voter, qu'importe la tendance
Qui de la République, ses valeurs, représente
Mais gaffe aux boniments, de ces gueules d'archanges
Car leur plébiscite, sert de monnaie d'échange
LDH, visionnaire, solidaire des misères
Qui chasse la vermine, qui en douce se terre
A vous de réfléchir, et surtout d'observer
Car autour de vous, se planquent des flibustiers
Ne faut pas les frapper, ce serait les imiter
Notre Code est civil, et la Justice armée JC Blanc mars 2014 (hommage à LDH)