L'île aux roses

la-rouquine

Sur l'île aux roses, je me promène,
Courbée de charmantes lumières,
Bercée par les aurores lointaines,
Éblouie par le chant qui se perd
Au bout des horizons harmonieux
Que je n'oserai sans doute atteindre.
Couchée dans les massifs merveilleux,
Il devient impossible de craindre.
Les boutons de satin me caressent,
La douce plénitude m'égard.
Il faut partir avant la paresse,
Demain sans doute il sera trop tard.

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