L'immigrée à la chaussure blanche épisode 10 suite

lenfant-du-pays

Les belles-mères corrompues, n’hésitent pas de vanter les mérites de la nouvelle recrue dans tout le village. Celle-ci a toujours le sac rempli de présents : tissus pagnes, nourriture, et un petit billet qui viendra adoucir leur cœur.

Là voilà partie pour une ou plusieurs années d’éloges selon le temps qu’elle restera généreuse.

Et comme disait quelqu’un :  «  selon qu’on est puissant ou misérable, le jugement des uns vous rendra blanc ou noir ».

Alors que mon beau-frère balaie la soixantaine, les pauvres femmes s’évertuent à entretenir la famille. Il se sent ainsi homme, rien qu’en pensant à son harem qui l’attend patiemment à la maison. Quelle vie quand on est une femme en Afrique !

Que faire ? Tiens ! Mon beau-frère a aussi d’autres maîtresses ! Il m’y a amenée manger de la viande de brousse, c’était du porc- épic ! La fille au teint clair, mince et élégante.

On y a mangé de la viande de brousse, bien assaisonnée aux épices bassa et même s’il y avait le gris-gris pour attirer de plus en plus mon beau-frère, cela ne me regardait pas, je n’étais pas visée donc je pouvais me régaler.

Moi quoi là dedans !*

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