L'IMPASSE

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Les aiguilles de l'horloge ont arrêté de tourner.

Ma vie n'a plus cours, tel un objet.

Figée dans le temps et dans l'espace,

Lorsqu'il m'a trainée dans cette impasse.


Je me sens sale et me douche sans arrêt.

J'étais vierge, je suis devenue violentée

Par cet homme monstrueux, sauvage, impétueux.

Le regard vide, des perles coulent de mes yeux.


Dans l'ombre et le silence, la honte me colle au corps.

Dans mes rêves et la nuit, cet homme est manticore.

Dans la lumière et les absences, je suis hantée de son souvenir.

Dans la clarté et le bruit, je fais semblant de sourire.


Au bord du gouffre et sans aucune solution,

Il m'a poussée vers ma propre destruction.

Comment pourrais-je un jour me libérer

De ce poids qui devient trop lourd à porter ?


CARL PERSONNE.

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