L'odeur du sang.

On murmure ici et là que l'odeur du sang plaît à certains, et ça fait grimper l'audimat.

Les amerloqueux, que le moindre sein fait frémir, raffolent et se repaissent  de la violence.

On dit volontiers : « c'est terrible ! », mais on en redemande, comme pour à peu près tout, l'offre est inférieure à la demande.

Évidemment, les associations bien pensantes rappellent à tous ceux qui l'auraient oublié, enfin ça fait pas mal de monde quand même, que l'Humanité c'est bien autre chose.

Certains se signent, d'autres soupirent, « c'est quoi cette soupe ? ».

Les soi-disant dirigeants, surtout de pays soi-disant civilisés, rappellent que la violence en rien n'est excusable.

A quand les thérapies extrêmes, comme dans « Orange mécanique », pour  inscrire dans le marbre, et la Constitution, que la violence fait (très) mal à autrui.

Les barbares n'ont pas disparu, sont-ce les Goths et dérivés, ou les colonisateurs espagnols, ou les colons d'Amérique du Nord ?

Le mal est relatif, celui qui est absent des manuels d'histoire, celui qu'on ne dit pas.

Georges Frêche, et que son âme pourrisse en enfer, avait traité les harkis de "sous-hommes".

Et du « détail de l'histoire » de Le Pen.

On voit « refleurir » les manifs d'extrême droite, après celles d'extrême gauche, on s'y attendait un peu.

La démocratie doit sans cesse se réinventer, et surtout apprendre des erreurs, si « nos » politiques n'avaient comme seule préoccupation que l'intérêt général, on n'en serait peut-être pas là.

Faisons revivre les Gandhi, Luther King, Mandela, et tous ceux que je n'ai pas nommés.

Aujourd'hui on déplore le prix du caddy et du carburant, autre temps autres mœurs, et la guerre en Ukraine nous préoccupe un peu.

Je ne jette la pierre à quiconque, car nous vivons tous sur la même planète, et, ce n'est pas un détail, dans le même pays.

Enfin je reviens au sujet, en quoi la violence peut-elle faire avancer les choses ?

Et j'encule ici tous les États Majors qui se rient de mes propos.

Ces mêmes enculés appelleront leur mère quand l'apocalypse, dont ils ont toujours rêvé, adviendra.

Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse se sont convertis au bouddhisme, marre d'attendre depuis des millénaires.

Ça sent le souffre un peu partout, mais tout en bas on surveille les écrans, pas question de baisser la garde.

Surtout que le vieux barbu, à ce qu'on dit, n'a plus toute sa tête.

Les Anges démissionnent en masse, enfin les rats ailés quittent le navire, on redoute  à bon droit le naufrage annoncé.

Satan, ou quelque soit son nom de scène, laisse venir à lui les volailles déçues, ou déchues.

- Et pourquoi donc intervenir, laissons-les continuer leurs conneries, on aurait pas fait mieux.

Dieu, dans sa grande sagesse, a décidé de prendre des vacances, pour quelques millénaires.

Et pas question de portable ou de mails, ce que Dieu veut …

Les Archanges sont fébriles, on le serait à moins.

- Bon, on fait quoi alors ?

Imaginez un peu les hommes livrés à eux-mêmes?

- Et alors, il en a toujours été ainsi!

- Tais-toi donc ignorant, tu ne sais pas de quoi tu parles.

- Mon père, tu as vécu et tu m'as engendré, mais tu n'as aucune préséance en ce domaine.

- Petit con !

- Oui papa, tel père tel fils.

- Bon les garçons, je vous ai préparé un dessert que je crois sublime, n'allez pas gâcher les quelques années qui restent.