L'odyssée de la Trinité Chapitre 3
juecrivain
Une multitude de cavernes, une humidité ambiante, et l'odeur du sang. Cet endroit pouvait symboliser les ténèbres, le pire cauchemar de tout être vivant, seul la chaleur étouffante permettait de différencier le réèl du rêve. le soleil n'atteignait pas ces formations de roche grises. Des torches étaient parsemés dans tous les passages et les cavités existantes. Et des murmures et des cris de souffrance emanaient de ces entrailles et l'agitation sembla tout à fait réèlle.Une silhouette sorta d'un tunnel à vive allure, d'un pas déterminé. Cette silhouette mesurait pas loin de deux mètres de haut, ressemblait quasiment en tout point avec les humains, avec des membres bien saillants, des cornes sortants de ses genoux, de ses coudes et de son front. Sans compter sur sa peau rougeâtre, les sourcils parsemés d'os, les lèvres de la bouche inexistantes découvrant des dents aiguisées, les narines formant deux trous au beau milieu du visage, des oreilles pointues et des yeux d'une couleur jaune, qui se rapprocheraient presque de la couleur or. L'entité possédait une armure de fer qui protégaient le torse et le bras gauche, ce qui faisait un cliquetis metallique quand il se déplacait.Elle arrivait rapidement dans une cave immense éclairée d'une torche seule où se trouvait deux énormes masses de chair grises, flanquées de huits pupilles noires sur le front, d'un ouverture en dessous de ces pupilles qui devaient lui servir de bouche , qui pour l'occasion crachait ses entrailles et d'un appendice de l'autre coté qui reposait au sol. ces choses souffraient le martyr, leurs chairs étaient ensanglantées comme si des millions de griffes s'étaient abattues dessus. Une ombre resta cloitrée devant ce spectacle affligeant, mais reconnut le bruit métallique qui s'approchait de lui. Elle allait devoir affronter un terrible courroux et cela l'enchantait guère.
- Enfin te voilà maudit sorcier! Je te cherc...
Le démon s'arretâ net lorsqu'il vit les deux masses énormes entrain de mourrir sous ses yeux. La colère l'empara de tout son être.
- Nooooooooooooooooooon!
Le cri se répercuta dans toutes les cavernes environnantes, jusqu'à en faire tomber des morceaux de pierre sur certaines surfaces.
- Je vais les éventrer jusqu'au dernier! Leur arracher la tête, brûler leur corps, les démembrer, les...
L'ombre sortit enfin de sa torpeur et se montra à la lumière de la torche.
- Calmez votre ardeur seigneur Liumh.
- Garde tes conseils Malafax, tu es le seul fautif de ce désastre!
La main de Liumh trembla de fureur mais il s'avisa de ne pas étrangler le sorcier. Il préféra tourner les talons et repartir de la cave.Malafax n'avait pourtant rien d'intimidant, de premier abord. Il était de petite taille, beaucoup plus frêle que Liumh, mais son corps était habillé d'un pagne noir et rouge qui laissait entrevoir son épaule gauche et son bras qui se terminait que par trois doigts griffus.Il possédait une chevelure grise qui arrivait aux épaules, une peau rouge, une bouche ornée de lèvres mais ses orifices nasales et ses oreilles percées d'anneaux étaient ses seuls traits physiques se rapprochant des démons.Il regarda une dernière fois la tragédie qui se déroulait devant lui et se dirigea hors de la cave, en direction de la salle des trônes, éspérant que son seigneur s'y trouverait.Durant sa marche, il croisa des dizaines de cadavres, des litres de sang versés à terre, que ce soit démon où bien même d'êtres différents d'eux, leurs ennemis jurés.Il arriva enfin dans une salle énorme, éclairée de mille feux, creusée pour aceuillir sur ses murs parfaitement droit des décorations, des ossements, des armes de toutes sortes et même des cadavres vidés de leur sang plantés sur des pieux. Au bout de cette salle se trouvait deux trônes, faits de roche et d'ossements.Ces trônes étaient majestueux, leur dossier touchait presque le plafond qui culminait déjà à cinq mètres de hauteur.Le seigneur Liumh était là, faisant les cent pas devant ces trônes, toujours empli de fureur. Il ne regarda pas en direction de Malafax mais savait qu'il était présent.
- Vas me trouver Viphaël, vermine, tu me rendras utile pour une fois! grogna Liumh.
- Seigneur Liumh, je crois qu'il est temps que je vous parle...d'une découverte, et même d'une issue.
Liumh stoppa net et fixa du regard le sorcier.
- J'éspère que tu te fous de moi! hurla t'il. Notre armée est complétement décimée et c'est maintenant que tu me parles d'une issue! Tu cherches la mort Malafax?!
Une voix sorta d'un tunnel adjacent qui débouchait à la salle des trônes.
- Ca ne sert à rien de le menacer, Liumh, nous sommes de toute évidence au pied du mur.
Malafax se courba.
- Seigneur Viphaël...
Viphaël sorta du tunnel, et se posta non loin des deux autres protagonistes.Il était vraiment différent de Liumh, mais dégageait un certain charisme. Il faisait une tête de moins, un corps rouge et noir plus mince qui ne possédait aucune cornes, ni aucune pièces d'armures. Ses principales caractéristiques venaient de sa longue queue trainant à terre, sa collerete noire sur la tête qui lui saillait comme une couronne d'ébène, toutes ses dents visibles dues à l'absence de joues et de lèvres, des yeux rouge vif, un petit nez trappu et surtout une paire d'ailes semblables à celles des chauves-souris, d'une envergure de deux mètres, qu'il pouvait replier sur lui même comme une cape naturelle. Sauf dans ce cas où elles étaient grandes ouvertes, arborant son arme de prédilection à la main droite, une faux avec la lame recouverte de sang, comme ci il allait fondre sur Liumh pour prendre la défense de leur sorcier.
- Tu trouves que ce depuis tout ce temps, cette immondice mérite de la reconnaissance?! Nous à t'il sauvé de nos ennemis? En voyant la débacle, je ne pense pas qu'il mérite de respirer!
Les yeux jaune de Liumh étaient rivés sur ceux de Viphaël, flamboyants comme les torches environnantes.
- Tue le si tu le souhaites, répliqua Viphaël, mais cela nous sauvera pas de notre extinction.
Liumh aborda un ton interrogateur.
- Tu as inspécté toutes les génitrices?
- Hélas... toutes celles que j'ai vu sont au seuil de la mort ou à trépas. Cette fois ils nous ont vraiment mis un coup fatal.
Viphaël baissa le regard et s'il aurait pu verser des larmes, il l'aurait fait sans hésitation. Liumh expira sans retenue et reprenna la discussion avec un air plus serein, fixant Malafax.
- Mais avec quelle magie ils ont pu ensorceller notre armée?
- Je n'ai... aucune réponse, mon seigneur.
Le sorcier en avait bien une petite idée, mais préféra la garder pour lui. Liumh se retourna vers les trônes, les bras croisés :
- Alors mène ton enquète, et montre nous que tu nous sers dignement! Hors de ma vue!
Liumh avait repris son temperament autoritaire. Malafax s'éxécuta et alla se perdre dans les tunnels gris. Viphaël s'approcha de Liumh :
- As tu remarqué comme moi que leur dernier raid n'avait pas l'air d'une bataille...mais plutôt d'un sacrifice?
Liumh n'était pas du genre à réfléchir, contrairement à Viphaël. Mais il acceptait quand même le fait que le dernier assaut avait rien de logique.
- Tu penses qu'il nous ont tendus un piège?
- Je pense que tout cela était calculé, ils ont les moyens de tuer nos généraux et pourtant ils ont massacrés qu'une majorité de larbins...
- Nous les avons sous éstimés Viphaël. Nous sommes fautifs de notre perte...
- Certes, mais faisons confiance à Malafax, nous n'avons plus rien à perdre maintenant.
Liumh alla s'asseoir sur son trône, se détendit et ferma les yeux. Viphaël compris qu'il devait le laisser seul. Il partit alors sur les traces du sorcier, car pour lui, Malafax restait le seul salut de leur race et il comptait bien l'épauler dans cette tâche, quelque soient les moyens.
Merci, ça fait plaisir que quelqu'un suive mes travaux, surtout que j'écris seulement pour le plaisir. J'espère que la suite va te plaire, et n'hésites pas à faire des remarques sur mon travail d'écriture, même négatives car c'est le seul moyen de progresser! Ecrire n'est pas aussi facile qu'on croit.
· Il y a plus de 14 ans ·juecrivain
super les 3 chapitres
· Il y a plus de 14 ans ·Remi Campana